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Vampire - Le Requiem

Dæva

Clan

mercredi 10 mai 2006, par Le Monde des Ténèbres

« Ne dis pas de bêtises, mon amour. Bien sûr que tu ne peux pas vivre sans moi. »

Les autres vampires envient leur beauté et leur grâce, leur habileté à provoquer la passion chez les mortels, la facilité avec laquelle ils glissent à travers les foules, et cette jalousie est presque une drogue aussi puissante pour les Dæva que le Sang lui-même. Ces vampires sont des prédateurs parfaits, et ils pourraient sembler être les vampires parfaits. Malheureusement, la plupart sont trop morts intérieurement pour s’en réjouir.

Appelés Succubes par les autres clans, les Dæva sont des experts à faire venir leur proie à eux, s’offrant presque toute seule, non pas seulement comme nourriture, mais comme jouet. Aucun Dæva qui se respecte ne s’abaisse à attaquer des passants dans les ruelles. Ils sont plutôt les vampires qui raccompagnent une jeune personne transie d’amour au matin (si elle a de la chance) ou vidée de son sang (si elle n’en a pas). Séducteurs et sensuels, les Dævapourraient pratiquement charmer un Nosferatu. Quand l’envie les prend, ils jouent de la politique comme d’un instrument délicatement accordé. Même leurs alliés et ceux qui conspirent avec eux savent qu’il ne faut pas faire confiance à une Succube, mais ils se retrouvent justement en train de se laisser aller à le faire, bercés par le magnétisme personnel du Dæva. Les Dæva deviennet des harpies plus souvent que les membres de tous les autres clans, et ils utilisent ce pouvoir sans merci. Une réprimande cuisante venant d’une harpie Dæva peut détruire la réputation d’un vampire plus vite qu’une dénonciation du prince lui-même.

Beaucoup de Succubes sont ouvertement des être sensuels, attirés autant par la beauté que par le sang, mais c’est une passion artificielle. Leur capacité à ressentir un attachement réel envers d’autres personnes s’atrophie après des années de manipulation de l’amour des mortels et du respect de leurs pairs vampires, jusqu’à ce que le Dæva ne puisse plus voir ces émotions autrement que comme des outils à exploiter et des attitudes à imiter. Malgré toute le apparente ferveur, la plupart des Succubes sont aussi morts spirituellement qu’ils le sont physiquement. Ils clament comprendre le désir, mais tout ce qu’ils connaissent réellement est le besoin, et c’est cette diminution de leurs émotions qui poussent tant de Dæva blasés à la dépravation, dans une tentative pour ressentir encore quelque chose.

Les Dæva se déplacent à travers les cercles de la société où leur nature concupiscente leur sert au mieux, que ce soit dans la haute société ou les bas-fonds. Attirés par la beauté et les rassemblements de mortels, ils fréquentent souvent les théâtre, les galeries d’art, les clubs branchés, les repaires de camés, les bordels et tout ce qui se trouve entre ces deux extrêmes. Préférences personnelles à part, les Dæva se trouvent dans toutes les couches de la société. Le nature séductrice permet à ces vampires de trouver des calices consentants où qu’ils aillent, et cette capacité leur a permis de prospérer, devenant peu-être l’un des clans comptant le plus de membres.. Aucune classe sociale n’est assez grande pour les accueillir tous, aussi les nouveaux venus et les perdants des jeux politiques et sociaux se retrouvent souvent à s’intéresser aux pauvres et à la populace, ou au mieux à la classe moyenne, ce qui, comme le sang est aussi rouge qu’un autre, ne fait guère de différence pour la plupart des Succubes. Peu de vampires sont aussi désespérés qu’un Dæva qui tente de se creuser sa propre niche. Les vampires sages évitent de profiter d’un Dæva dans une telle situation, de crainte qu’une nuit, il n’obtienne la position et les privilèges qu’il recherchait. Les Dæva n’oublient jamais un affront.

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Surnom : Les Succubes (les vampires hommes sont parfois appelés Incubes, mais le clan lui-même est plutôt désigné par le surnom féminin plus habituel).

Ligue : La majorité de ces vampires sont membres de l’Invictus. Ils sont faits pour les jeux politiques. Là, ils peuvent s’entourer de subalternes, devenant encore plus blasés et inhumains en vieillissant. La plupart des Dæva sont trop préoccupés par eux-mêmes pour ressentir l’appel religieux de la Lancea Sanctum, mais les rares qui sont capables de canaliser leur énergie dans les domaines de la foi obtiennent souvent des positions éminentes, faisant paraître ce clan plus nombreux dans la Lancea Sanctum qu’il ne l’est réellement. Peu de Dæva s’intéressent aux Cartien. Pourquoi se battre pour une société égalitaire quand le système actuel favorise les Dæva ? L’Ordo Dracul accueille un petit nombre de Dæva dévoués, et il pourrait y en avoir plus si les rigueurs de leurpolitique ne rendaient pas si difficile et si peu gratifiant d’être un hédoniste dans ses rangs. Le Cercle de la Sorcière abrite quelques Dæva, essentiellement pour les mêmes raisons que la Lancea Sanctum, et ceux qui le reejoignent le font souvent suite à un sentiment blasé de rébellion contre la société et non suite à une réelle coryance dans les enseignements païens. Un surprenant nombre de Succubes est non align&, convaincus, imbus qu’ils sont de leur propre supériorité, qu’ils n’ont pas besoin des lois et interdictions d’une société.

Apparence : Les Dæva Étreignent souvent par engouement, ou au moins sous le coup d’e la passion, et ils choisissent rarement de s’impliquer avec des mortels peu attirants. Aussi la plupart des Dæva sont exceptionnellement beaux. Le clan est aussi très attentif aux tendances et à la mode, afin de mieux se glisser parmi ses proies et les attirer.

Refuges : Les refuges des Dæva varient, mais ils sont presque toujours réconfortants... d’une façon terriblement subtile qui a un charme certain pour le type de calices que préfère le vampire. La plupart se situent près dees centres politiques ou sociaux. L’esthétique diffère, mais ils sont presque toujours conçus pour impressionner tout compatriote, allié ou victime qui pourrait y être invité. Les appartements de grand standing sont particulièrement populaires. Quelques Dæva ne s’embêtent pas à maintenir les apparences s’ils ne pensent pas ramener des proies chez eux, et donc certains refuges sont peu entretenus ou encombrés de signes dérangeants de la venue de précédents calices.

Origine : Bien que le nombre d’exceptions soit en augmentation, les Dæva sont Étreints parmi les rangs de l’élite de la société. Les pères Succubes sont à la recherche d’une certaine combinaison de charme, de culture, de séduction, de désir de réussite, de passion et de beauté physique. Beaucoup de Dæva Étreignent des mortels auxquels ils se sont attachés, mais cet attachement se révèle invariablement faux, un simple mélange de désir et de faim. Peu de relations sont aussi euphoriques que celles entre un Dæva et son nouvel infant, et peu refroidissent aussi vite.

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Création de personnage : Les Attributs et les Compétences Sociales sont souvent prioritaires, particulièrement ceux qui aident à faire une bonne première impression, à persuader et à séduire. Les Atouts Sociaux sont également très communs, représentant les liens du personnage dans les sociétés mortelles et vampiriques. Étant donne que les Dæva se nourrissent presque exclusivemet en manipulant et trahissant les autres, un haut niveau d’Humanité est une bonne idée, car il est problable qu’il baissera rapidement.

Attributs favoris : Dextérité ou Manipulation.

Disciplines claniques : Célérité, Majesté, Puissance.

Faiblesse : Peut-être à cause d’une profonde nostalgie pour les passions qu’ils ont perdues après l’Étreinte, les Dæva ont des difficultés à résister à l’hédonisme qu’ils s’autorisent en tant que membres des Damnés. Chaque fois qu’un Dæva a l’opportunité de se laisser aller à son Vice et qu’il ne le fait pas, il perd 2 points de Volonté (au lieu d’en gagner un en s’offrant ce plaisir).

Organisation : Le Statut parmi les Dæva est entièrement un problème social et beaucoup de jeunes ressemblent plus à des bandes de chamailleurs qu’à des créatures non-vivantes. Même les anciens Dæva peuvent s’engager dans des vendettas mesquines ou entretenir de vieilles rancunes. Même su un Succube a tendance à se joindre à un autre de son clan face à une menace extérieure, ils rivalisent les uns avec les autres autant qu’avec les autres vampires, voire plus. Les Dæva n’ont en conséquence aucune structure formelle. Ceux qui dominent sur la scène sociale et politique de la Danse Macabre dominent aussi au sein du clan.

Lignées : Duchagne (une lignée aristocratique mais dégénérée européenne qui semble avoir la capacité de manipuler les sens et les sensations des autres), Toréador (une branche du clan qui admet la perte de la passion et tente de la recréer en poussant les mortels à créer des œuvres ou à rechercher des émotions extrêmes ; invariablement, ils finissent pas s’ennuyer et partir, laissant leur protégé dévasté), Xiao.

Concepts : Membre de la haute société blasé, propriétaire de club, meneur d’un culte, serial killer cultivé, harpie à plein temps, vampire blasé et fatigué d’être une créature de la nuit (une attitude plutôt mélodramatique qu’on ne trouve que parmi les plus jeunes, avant que le poids du Requiem ne pèse vraiment sur leurs épaules), politiciens de la Famille, porte-parole local d’une ligue, mécène des arts, « escorte » professionnel.

Préjugés :
- Gangrel : Ce sont des bêtes, bien sûr, mais leur corps animal contient une terrible férocité.
- Mekhet : Ils se confnent eux-mêmes aux ombres, mais par confort ou par peur ?
- Nosferatu : Ils affichent à l’extérieur ce que tous les vampires sont à l’intérieur.
- Ventrue : Quelle est la plus grande malédiction, la faiblesse de leur esprit ou la responsabilité de diriger les leurs ?
- Lupins (garous) : Non, merci. Les Gangrels sont déjà bien assez féroces.
- Mages : L’idée de mortels ayant cette sorte de pouvoir est... fascinante. Sûrement, ils ne verraient aucun inconvénient à discuter un moment.
- Mortels : De si simples créatures. Je suis reconnaissant de ne plus en être un. Seulement... j’aimerais bien me rappeler juste un peu plus clairement ce que cela faisait d’en être un.


Cette description est tirée des pp.104-105 Vampire : le requiem (un jeu de rôles moderne et gothique) publié par White Wolf et traduit de l’américain par Hexagonal. Si le jeu par forum vous plaît, achetez le livre !

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