la guilde d’Altaride

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13 - Le Mutant qui voulait devenir Empereur

lundi 14 novembre 2011, par GIOM

Nous quittons Kislev en espérant que le Royaume tiendra contre les incursions du Chaos qui ne manqueront pas de venir. Au moins aurai-je rendu à Grungni et rénové les temples qui lui étaient autrefois dédiés.

Le reste du groupe semble bien décidé à se rendre à l’Archilection. L’Empereur se meurt et les quinze Archilecteurs vont se retrouver à Altdorf, la capitale de l’Empire, pour lui désigner son successeur.

En chemin, les caravanes que nous croisons y vont de leurs rumeurs. Les mutants seraient de plus en plus nombreux en Stierland. On parlerait de pendre des clercs de Sigmar dans le nord...

Sur les chemins de l'Empire

Autre signe, j’ai vu une étoile s’écraser derrière les montagnes, plein est, dans les terres du Chaos. Signe que le Chaos se rassemble. Les humais sauront-ils s’unirent de nouveau et laisser leurs querelles de religion ? Le peuple nain luttera mais nous n’avons plus la grandeur d’antan pour être capable d’espérer tenir seul.

Au quatrième jour de voyage, le convoi est attaqué par... une troupe d’halfelings du Chaos ! Le Chaos est capable de corrompre jusqu’aux plus improbables des créatures !
La monture de mon chariot s’emballe et je me retrouve au sol mais qu’importe, je charge. Un des halfings s’agrippe à mon bras et me mort au sang. Pas besoin de le chopper celui-là. J’écrase sa cervelle ignoble contre mon torse. Un de moins ! Mes deux marteaux virevoltent et nettoient les bosquet de cette hérésie. J’aperçois que le petit Bandobrasse a dû être piqué au vif et a dispersé ses flèches avec une précision rare. Je peux comprendre sa réaction naturelle et salutaire. J’aurais vu des gens de ma race ainsi perverti par le Chaos la précision et la fureur de mes coups eut été tout autant décuplés.

Au loin, un cri bestial attire mon attention. J’abandonne les deux halfings du Chaos face à moi pour charger sur ce que je reconnais comme un homme bête gigantesque, de plus de 3 mètres 50, flanqué d’une armure de plaques aux couleurs de Khorne.

Après le chef, quelques sous-fifres pour finir le repas

Ma charge se termine malheureusement dans un fossé lâchement dissimulé par l’homme bête. L’immense créature en profite pour m’asséner deux violents coups de hache à deux mains. Les blessures sont profondes et mon sang se répand sur le sol mais Grungni veille sur moi et maintient le peu e vie suffisant en moi pour que mon marteau pourfende le monstre. Mieux Grungni fait se dissoudre l’armure et l’arme de mon adversaire. Le marteau broie le bras de l’homme bête et écrase sa cage thoracique. Ce fut juste, une fois de plus, mais victoire.

Nos assaillants proprement massacrés, nous reprenons la route. Quelques heures plus tard, à l’orée d’un village comme il en existe tant d’autres, nous apercevons un bûcher sur lequel est attaché une jeune femme. Theophilus Arbenass, répurgateur, veut brûler la jeune humaine trop belle pour être honnête. Malgré mes appels à la méfiance, Othar et Bandobrasse foncent et s’interposent.... pour découvrir que la femme se transforme en démonette de Slanesh.
Arelias crible de carreaux d’arbalète la démonette avant que je n’ai le temps d’arriver.

Bon au moins, malgré ses serments d’allégeance douteux, l’ambassadeur du Graf continue de pourchasser le Chaos. Tandis qu’Othar se jette à genoux aux pieds du répurgateur pour implorer son pardon et demander que faire. Se raser les cheveux, tout quitter et noyer sa honte dans une mort face au Chaos. Quoi d’autre que de devenir Tueur ? Mais non. Je suis sûr que tout restera ainsi et que dans deux jours ce sera oublié. Je ne comprendrai décidément jamais les humains.

Encore quelques jours de voyage sur les chemins d’un Empire en manque de repaires et nous arrivons à Talabheim. Je profite de la nuit pour me ressourcer dans une veillée pieuse à l’oratoire de Grungni.

Trois jours de péniche nous conduisent enfin jusqu’à Altdorf. Je déteste ces voyages fluviaux où l’essentiel du temps se passe à attendre sans rien avoir à faire que fourbir ses armes ou prier. C’est dans l’action que je sers le mieux mon dieu.

AltdorfAltdorf est en effervescence. Des milliers de personnes se massent pour assister à l’archilection.
Et la rumeur est partout : l’Empereur a été assassiné par un prêtre d’Ulrich en en criant « Mort à l’Amateur des mutants ! »

Le Grand Téhogon, chef du culte de Sigmar nous reçoit en personne dans le palais impérial. Il n’est que haine envers les adorateurs d’Ulrich. Les discours dignes d’un clerc de haut rang de Max n’y font rien. Je ne vois pas comment la paix pourrais revenir au sein de l’Empire des humains.

Arrivé au Temple de Grungni, je discute avec le Haut Clerc. Celui-ci continue de soutenir Sigmar en souvenir de l’amitié du peuple nain envers le dieu humain. J’ai des difficultés à accepter un parti pris impartial envers les adorateurs de Sigmar compte tenu de la faiblesse affichée de ses représentants, en particulier l’ancien Empereur avec sa loi pour protéger les mutants...

Je passe ma nuit à parcourir les archives du Temple, bientôt rejoint par Othar, pour situer Kadar Kalizad. Les dernières traces de Sigmar indiquent qu’il a traversé le village de Pfeildorf puis celui d’Hoschlebur... il y a 2515 ans. Le marteau était un prêt des nains et Sigmar avait pour intention de rendre l’arme magique à mon peuple en la forteresse de Kadar Kalizad. Je trouve également un ouvrage qui présente une autre forteresse naine, considérée comme la plus proche de Kadar Kalizad et demande à l’emprunter.

Le lendemain matin, nous nous retrouvons dans le Volks Halle, l’immense amphithéâtre dans lequel l’Héritier au Trône doit être conforté comme Empereur.
L’Empereur par intérim entre, escorté de Chevaliers Panthères, garant de la neutralité de l’élection.
Les Archilecteurs votent chacun leur tour. Sans surprises, Ar Ulrich puis le Graf refusent.

Les armées sont en marcheWolfgang, fils de feu l’ancien Empereur et prétendant à la succession de son père, se lève et dans une complainte mièvre dit ne pas comprendre le refus du Graf. De sous les vêtements du jeune humain sort une queue de scorpion. A peine la stupeur et les « C’était donc vrai C’est un mutant ! » que le prétendant empale le Graf. Il se dirige vers Ar Ulrich. Othar et moi bondissons des gradins et chargeons. Mais la distance est grande, nous ne serons jamais à temps.

Heureusement, Arelias, tireur hors pair, décoche une flèche qui abat net le mutant qui voulait devenir Empereur.

Le Volks Halle se vide, ne laissant que les archilecteurs. Max se lance dans un discours sur l’unité de l’Empire. Un discours qui a cette fois un peu plus de prise, compte-tenu des événements qui viennent de se dérouler. Peut-être que le gamin est taillé pour faire de la politique, après réflexion. Mais la guerre est là et, sans signe fort, il sera dur de stopper les armes en marche. Nous sommes au crépuscule de l’année. Le gros des combats n’aura pas lieu avant l’aube de la nouvelle et le retour des beaux jours. Cela nous donne quelques courts mois pour tenter de rapporter Ghal Maraz et de réunir l’Empire.

La Comete est à quaiLa « Comette », péniche la plus rapide en Altdorf, nous conduira sur le Reik vers les terres du sud. Nous retrouvons le brave Joseph, capitaine à bord. Il a fait fortune grâce à nous et a vendu le Berry Belly pour acheter une péniche d’une autre gamme. Au cours des interminables heures de navigation, nous échangeons avec Bandobrasse. Et plus les heures passent plus son discours me convainc. Dans un Empire où Sigmarites et Ulrichiens se combattent, l’union ne peut venir que d’une personne neutre. Et qui mieux qu’un halfing ? Si saugrenue soit l’idée, Bandobrasse a fait montre d’un courage et d’exploits guerriers au-delà de ce que la plupart des humains, y compris les grands seigneurs, ont fait. Bandobrasse va jusqu’à suggérer que je garde Ghal Maraz qui doit rester dans les mains d’un nain. Est-ce folie que de croire en son idée ? Peut-être qu’après toutes ces années à échapper à la mort c’est cela, la destinée que voulait me réserver Grungni !...

Après plusieurs jours de navigation, nous arrivons enfin au village de Pfeildorf. La bourgade a des allures de bout du monde. Nous quittons les territoires connus de l’Empire. Demain nous nous aventurerons sur les traces de Sigmar, dans les zones inconnues au sud de l’Empire. Des régions où rares sont les personnes à s’être aventurées depuis des siècles... et plus rares encore celles à en être revenues.

Dans la nuit, une énorme explosion retentit sur le pont. Une bombe incendiaire vient d’être lancée contre la péniche. Puis une seconde. L’incendie se propage sur le navire !
Othar le premier, à cheval le tricheur, charge sur nos assaillants déjà diminués par une boule de feu. Max !

Il s’agit de la secte du Serpent Tortueux, une secte Chaotique dédiée à Tzeencht. Mais quelques coups de marteau plus tard et nos assaillants ne sont plus.

le Chaos nous suitLe lendemain, nous croisons une embarcation où des jeunes femmes dénudées s’adonnent à des pratiques peu avouables. Aussitôt, nous suspectons la présence du Chaos. Suspicion bientôt confirmée par les connaissances de Max. Arelias lance quatre des cocktails inflammables récupérés a veille sur le navire. Bandobras enflamme aussitôt le navire d’une flèche enflammée. Purification par le feu. Après tout c’est efficace.

Deux rencontres de forces du Chaos en deux jours. Quelqu’un aurait-il révélé notre mission aux forces du Chaos ? Un traître ?


- MJ :

  • Arnaud (tzantal)

- PJ présents :

  • Marie dans le rôle de Bienheureux le Malaimé de Cantor
  • Greg (vinnica) dans le rôle de Bandobrasse Gamegie
  • Camille (asarius) dans le rôle de Max Schneifer
  • William (berolson) dans le rôle de Othar Hagen
  • Thierry dans le rôle de Arelias Lobelsap
  • Guillaume (giom) dans le rôle de Thugrim Grilündin