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Secrets de la 7ème Mer

Poésie, Militaria et espionnage

Résumé de la séance du 02/05/2010

jeudi 6 mai 2010, par GIOM

Un long mois s’est écoulé depuis le retour de l’expédition chez les indiens Condors, cannibales. Après la désillusion des ragots, Georges de la Houssinière a repris courage. Sa femme y est pour quelque chose, elle qui rêve de prestige. Elle lui a d’ailleurs recommandé un conseiller politique venu tout droit de Charousse pour l’épauler : Maître Le Gendre.

Carte du Nouveau MondeLe Capitaine Duflantier s’est vu octroyer des renforts. En réalité, il s’agit de troupes destinées uniquement à combattre l’Avalonien et non à l’aider à faire régner l’ordre sur place. Celles-ci sont commandées par un Général, un proche de Clarisse, la femme de Georges. Clarisse qui a repris ses fonctions dans l’armée en tant que Lieutenant.
Duflantier profite de son retour pour recruter parmi les orphelins et mettre en place une école de jeune cadets. Dans le même temps, il signe un marché avec Ambroise de Vinieux, qui développe sa fabrique d’arme, pour l’achat de canons et de fusils pour l’armée. Il négocie en passant la fabrique de quelques modèles pour son usage personnel, à ses frais.
De quoi placer des bases solides pour la création de sa milice ou de son armée privée en cas de négociation d’indépendance.

Georges a négocié les conditions de travail de son conseiller politique. Il décide de relancer les contacts pris avec Daniel plusieurs mois auparavant et un peu trop délaissés. Georges charge également son cercle d’artiste de planifier une grande représentation de sa dernière pièce de théâtre à laquelle sera conviée tout le beau monde, susceptible de voter, mais aussi les pauvres, car « la culture appartient à tout le monde ». Les futures cadets de Duflantier

Georges est alors informé par Sturm, le chef de la garde Eisen de ses enfants, que Tina monte une armée pour venger la mort de Daniel et Georges, lettre à l’appuis. Georges et Daniel sont saufs et Tina court à une mort certaine dans son désir de vengeance.
Georges en parle à Daniel et tous deux décident de rejoindre la ville castillane au sud avant que Tina ne lance son expédition. Daniel propose d’emmener avec eux Tancred. L’Eisen est une cible privilégiée pour les espions Avaloniens. Le séparer de ses troupes pourrait tenter ces espions et permettre à nos héros de les démasquer.

Tancred accepte volontiers de quitter quelques jours son poste pour accompagner Georges et Daniel. Le trio sera également accompagné par Isabella, la sœur de lait de Daniel, ainsi que par Maître Le Gendre, son garde du corps et un poète du cercle artistique de Georges.
Sur le trajet en direction de la capitale, le trio fait une halte pour saluer Marche-comme-un-Ours, devenu exploitant agricole, vêtu en colon et les cheveux coupés courts.
Il ne faut pas longtemps à nos héros pour voir que leur ami vit dans la crainte de l’inquisiteur, assigné à vivre sous le toit de l’ancien chef de guerre indien et à décider si leur intégration est satisfaisante ou non. A la fin du repas, les trois amis s’éloignent un peu pour évoquer entre eux l’avenir et en particulier les élections prochaines.

Morgane, pirate des boisLe groupe ne tarde pas et reprend la route en direction de la capitale. Il chemine depuis quelques heures quand un arbre s’abat en travers du chemin. Un groupe de hors-la-loi menés par une certaine Morgane bondit des fourrés et réclame l’or des voyageurs. C’était bien mal connaître le caractère obstiné de Duflantier. Jetant sa bourse au nez d’un des adversaires, l’officier dégaine un de ses deux pistolets et met un premier adversaire au sol avant de dégainer son épée. Georges, connaissant son ami, s’est placé près à réagir. Dès le coup de feu, le candidat bondit et désarme son premier adversaire avant de déculotter son second. En quelques secondes le groupe de Morgane est vaincu.
Daniel interroge la jeune rouquine qui avoue sans scrupule travailler pour Raoul Gros Manche. Des aveux oraux qu’elle refuse de signer ou de tenir devant un tribunal. Conscients que ces bandits pourraient bien n’être jamais jugés et se retrouver sur leur chemin, tant la mafia en ville est puissante, Daniel et Georges n’ont cependant d’autres choix que de conduire en ville les bandits et les remettre à la justice.

Le nouveau Blason DuflantierArrivés à la capitale, Georges demande à être hébergé chez les Rose+Croix. La « Dame de Fer » a de nouveau pris les rennes de la Maison, en l’absence de Felipe, porté disparu.
Georges, Daniel et sa sœur de lait vont dépenser quelques guilders pour acquérir des tenues plus dignes de leurs rangs, voir de ceux auxquels ils prétendent. Daniel, satisfait de ses premiers achats, laisse son ami et sa sœur et s’en va voir l’armurier local pour lui commander deux épées aux nouvelles armoiries familiales, dessinées pour l’occasion.
Isabelle profite de l’opportunité pour demander à Georges son avis... sur ses choix de lingerie.
Georges ressort quelques minutes plus tard et passe lui aussi commande d’une épée familiale qu’il sera heureux de léguer à son fils dans quelques années.

La journée a bien avancé et Georges invite les dignitaires de la Maison Rose+Croix à dîner dans l’un des restaurants chics de la ville. Une des Rose+Croix demande à inviter « son ami Boule » et Georges ne peut refuser, même si voir ce rustre se goinfrer sans savoir la qualité de ce qu’il mange ou boit est une injure à l’étiquette.
La conversation entre la « Dame de Fer » et Georges s’avère intéressante, tandis que les demoiselles à côté pouffent de concert dans leurs minauderies. Daniel, lui, se charge de faire boire Boule, bientôt aidé par Georges. Et à plusieurs reprises, la masse de chair avoue sans s’en rendre compte être en partie responsable de la déchéance de Fernando.
La soirée se termine. Georges raccompagne les dames Rose+Croix, tandis que Daniel suit Boule au bordel, bien décidé à y enquêter.
Sur place, le capitaine se renseigne sur les filles disponibles. La jeune femme qu’il choisit, dont s’est la première nuit sur place, semble sous le charme de Duflantier qui ne la touche pourtant pas. Il s’en fait une alliée et apprend d’elle le nom de certains clients récurrents.

Georges est revenu au restaurant et y retrouve Isabella, seule. Celle-ci invite son « meilleur ami » dans un petit bar d’artistes, nommé le « Petit Théâtre ». Georges y aperçoit deux candidats marginaux mais dont les idées politiques ne sont pas les plus opposées aux siennes : Antonin Fort et Anatole Guérin. Georges va saluer l’un et l’autre. Le directeur du journal « Scandale » est entouré d’une bande de dandy dont les mœurs pourraient apparaître comme douteuses. L’un d’eux, lui-même journaliste, déclame un très joli texte sur la tolérance et Georges ne peut qu’applaudir. A son tour, Georges s’empare de la scène et déclame un texte sur ce que chaque individu peut apporter dans une « Nouvelle Société ». Lui aussi très applaudi, Georges en profite pour évoquer à Marie, la tenancière, la future représentation de sa dernière pièce de théâtre.
Une espionne avalonienne ?Un nouvel artiste se produit. Il s’agit du « Croteux », un poète anarchiste qui refuse la civilisation. Son texte est superbe mais lorsqu’il s’approche de Georges qui le félicite pour son texte, l’odeur de saleté est insoutenable. Duflantier vient d’entrer dans le « Petit Théâtre » quelques minutes plus tôt et se fait aussitôt remarquer en commentant à vive voix le ridicule du texte du poète et de sa tenue.
La conversation s’arrête quand le Capitaine aperçoit une magnifique jeune femme brune au teint pâle qui traverse la pièce. Isabella dit la connaître et la détester, sans autre raison qu’une jalousie de femme infondée.
Daniel n’écoute déjà plus sa sœur et est sorti à la suite de la femme, escortée de deux guerriers à l’allure avalonienne, qu’il file à travers les ruelles sombres. Sur un pont, elle s’arrête et est bientôt rejoint par un homme qui lui remet un rouleau de cartes contre une bourse de pièces. Seul, Daniel ne peut suivre les deux et poursuit la femme. Repéré, il affronte l’un puis l’autre des gardes du corps. La femme appelle à la garde, ne sachant que son poursuivant est lui-même militaire. Mais la diversion a suffi à lui laisser le temps de s’échapper. Sur ordre du Capitaine Duflantier, les soldats fouillent les ruelles alentours et l’un d’eux finit par trouver les cartes, jetées au sol. Il s’agit bien d’une copie des positions militaires montaginoises.

Duflantier retourne au quartier général Rose+Croix où il retrouve sa sœur de lait et Georges qui reviennent de la plage où ils auraient discuté. Le Capitaine au sang chaud a du mal à croire à cette histoire mais tempère son humeur pour raconter sa filature. Georges propose de partir immédiatement vers sa boutique, au cas où elle y serait rentrée.
Isabella accepte de les y accompagner car elle sait où se trouve la boutique de l’espionne. Sur place, Daniel demande aux soldats qui l’ont accompagné d’enfoncer la porte. Un vigile rose+croix s’interpose mais Georges lui explique la situation. En temps que mécène rose+croix lui-même, il peut lui faire confiance.
La femme est bien sur place mais nie toute implication dans l’histoire racontée par Daniel. Alors que Daniel commence à interroger la femme, un coup de feu retentit de l’extérieur et les soldats dans la pièce ripostent aussitôt. L’espionne a été touchée par une balle perdue d’un des soldats mais elle est encore en vie. Le Capitaine Duflantier la prend aussitôt dans ses bras et se dépêche de l’emmener à la caserne où le médecin militaire pourra essayer de la sauver.
Georges s’est précipité dehors et retrouve l’arme du tireur mais pas l’auteur du coup de feu.

Le médecin des quartiers mal famésGeorges apprend du sergent présent qu’il existe un médecin dans les quartiers mal famés de la ville. C’est sûrement là-bas que le garde du corps de l’espionne, blessé par Daniel, a dû se faire soigner. Georges suit donc le sergent et quatre soldats pour aller interroger sur place le médecin. Celui-ci admet en effet avoir soigné un homme correspondant à la description mais se refuse à dire dans quelle direction il est parti. Le sergent l’accuse de trahison alors que lui n’estime n’avoir fait que son travail. Le sergent ordonne à ses hommes de l’embarquer. La population locale s’est amassée autour et la tension est palpable. Si Georges laisse le sergent emmener le médecin, le groupe de cinq soldats se fera très vite massacrer et les émeutes en ville risquent de devenir incontrôlables. Les soldats l’ont bien compris et refusent d’obéir à leur sergent. C’est le médecin qui débloque la situation en enfonçant une seringue de sérum dans l’arrière-train du sergent pour l’endormir. Les quatre soldats et Georges quittent donc sans ennuis le quartier et Georges suggère aux soldats de faire boire leur sergent pour qu’il oublie le refus d’obéir de ses hommes.

La nuit touche déjà à sa fin et le sommeil sera court si nos héros ne veulent pas rater la marée le lendemain, direction la ville castillane au sud.


- MJ : Michaël
- PJ :

  • Georges de la Houssinière (GIOM)
  • Daniel Duflantier (Tutu)