la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Le Tournoi Phyléas Dumont

samedi 27 février 2010, par Benoît, GIOM

Alors que l’armée se constitue pour l’expédition dans le Sud, un grand tournoi est organisé en ville. Le clou du spectacle est un combat à l’épée dans une arène. Georges, Felipe et même Daniel s’inscrivent au combat au prix de 200 guilders.
La récompense finale est alléchante : 1500 guilders et une superbe jument.

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Une belle jument en premier prix

Les affrontements s’enchaînent, les combats sont tous acharnés. Felipe, blessé de plus en plus grièvement au fil des combats, finit par tomber inconscient en demi-finale face à Meï, qui s’imposera finalement dans le dernier duel, contre Georges de la Houssinière.

En plein milieu du tournoi, Felipe repère cependant une inquiétante fumée noire montant de la ville. Il sort en courant pour aller voir et découvre avec horreur que la maison Rose+Croix est en feu. Accompagné de Daniel Duflantier, il fonce dans le brasier pour sauver les personnes qui pourraient s’y trouver. Daniel sauve Fernando, qui a été passé à tabac. Il trouve aussi un enfant recueilli par les Rose+Croix, très grièvement blessé. Pendant ce temps, Felipe, à l’étage, découvre son amie Rose+Croix empoisonneuse, agonisante. Il la prend dans ses bras et saute par la fenêtre mais elle rend son dernier souffle quelques instants après, en lui murmurant : « des Croissantins ! » Le chef des Rose+Croix a, de plus, pu constater que le coffre de la maison a été découvert et pillé. Fernando lui affirme que le coffre était déjà vide quand les Croissantins sont arrivés pour l’interroger

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Meï, combattante hors pair et victorieuse

et incendier la maison. Un rapide interrogatoire du voisinage permet à Felipe d’apprendre que l’ignoble « Boule » a été vu récemment rôder devant la maison…

Pendant ce temps, Georges a appris que son étalon a été volé. Les palefreniers indiquent qu’il s’agit de croissantins. Georges fait très vite le rapprochement avec l’Emir que lui et Felipe avaient floué quelques années plus tôt. Les deux héros s’étaient alors enfuis avec quelques chevaux pur-sang et... une femme. Clarisse, où est Clarisse ?

Le palefrenier apprend à Georges qu’elle s’est lassée du tournoi et est repartie vers la propriété, escortée des Eisen. Une garde solide mais Georges ne veut prendre aucun risque et galope à leur poursuite, flanqué du Capitaine Duflantier.

Ils rattrapent la quinzaine de croissantins peu avant le crépuscule et profitent de la faveur de la nuit pour les dépasser et rejoindre Clarisse et les Eisen.

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Tarik Ibn Ziyad, chef dess Roses-Croissant

Georges, incité par sa femme, va négocier avec les Croissantins qui se revendiquent appartenir aux Rose-Croissant, l’équivalent des Rose-Croix en Occident. Les revendications des Croissantins sont claires : cinq fois ce qui a été volé, soit cinq femmes et cinq chevaux. Hors de question de donner des esclaves affranchis ou des chevaux d’un hara déjà trop peu dense. Mais quelques palabres permettent d’établir un accord financier relativement honnête. Georges profite même de l’occasion pour promouvoir son hara en devenir auprès de l’Emir amateur de chevaux.

De retour à la propriété, Daniel s’en va se renseigner auprès de Tancred sur les sentiments des Eisen. Une scission a éclaté entre deux clans Eisen en Europe et pour le Capitaine montaginois, il importe de prendre des renseignements utiles avant que l’information ne se propage au Nouveau Monde.

Georges fait un point rapide avec Valentin sur la formation des troupes avant de s’en aller rejoindre Marche-comme-un-ours pour en apprendre plus sur l’expédition.

Une fois de plus, les mauvaises nouvelles s’enchaînent. Le chef indien est de plus en plus malade et beaucoup d’autres de ses compatriotes ont déjà trépassé. Qui plus est, des Castillans, qui n’ont rien à faire dans cette région, se sont installés et ont asservis les indiens les plus faibles.

Georges tente une leçon de morale, puis de législation, puis les menaces... mais sans effet.

C’est alors que le regard de Georges se fige. Une castillane magnifique. L’une des plus belles femmes qu’il ait jamais vues ! Il en fait aussitôt part à Daniel Duflantier à ses côtés. Celui-ci n’apprécie pas les remarques pourtant sobres sur le physique de la jeune femme. L’explication est simple, il s’agit de la soeur de lait du Capitaine. Etonnant qu’une jeune fille castillane de quelques années plus jeunes ait partagé la même nourrice qu’un jeune Montaginois. D’ailleurs vu la réaction de Daniel, Georges se demande s’il n’y a pas plus que ce simple partage de nourrice. Les deux auraient-ils été amants ?

Daniel accepte cependant de présenter Isabelle, c’est son nom, à Georges. La jeune femme saisit l’occasion pour convaincre son frère de l’accompagner. A la propriété de la Houssinière tout d’abord où elle semble beaucoup se plaire et sympathise aussitôt avec la femme de Georges. Et en expédition face aux indiens cannibales ensuite.

Voilà qui va simplifier la tâche de nos héros !

De son côté, Felipe se déguise en Spectre et va enquêter du côté du Q.G. de la mafia. Dassault passe dans le quartier des bordels et il va discuter avec le caïd de la pègre locale. Grimé en clochard, le Spectre s’approche pour écouter leur discussion. Ils parlent des élections et de la gêne des amis des Indiens. Ils semblent d’accord. Il ne veut pas toucher aux Rose+Croix, le caïd rigole et dit qu’il ne les attaquera pas. Dassault est accompagné de sa belle esclave noire, qui porte des sacs. Le chef mafieux appelle la mère maquerelle pour qu’elle prenne la black. Dassault la leur laisse quelques jours pour qu’elle soit "formée".

La jeune esclave est menée dans une chambre à l’étage, où elle est cognée par deux femmes. Felipe, impuissant, ne peut qu’observer depuis la maison d’en-face.

Le lendemain Patricia Balthazar arrive par le bateau. C’est une Rose+Croix de Montaigne, très laide, moustachue, qui a pour mission de redresser les maisons qui ne vont pas droit. Elle est accompagnée de Sylvia Petolo, une Rose+Croix Vodacce, pas très belle mais qui se présente bien.
Elles visitent la maison R+C incendiée la veille et sont horrifiées. Felipe leur présente son compagnon, blessé et ivre (très affecté par la mort de la jeune R+C empoisonneuse). Fernando se charge de montrer comment s’organise la structure actuelle de la maison Rose+Croix, subissant continuellement les critiques des deux femmes, qui semblent aigries, féministes et complètement en décalage avec la réalité des colonies.

Pendant ce temps, Felipe reprend son costume de Spectre et retourne dans le quartier de la mafia. Il escalade la maison close pour aller sauver la belle esclave mais il découvre à l’étage inférieur une enfant prisonnière qui semble sur le point de subir le même sort. N’écoutant que son courage, il brise la fenêtre et libère l’enfant de ses liens avant de la faire descendre dans la rue avec une couverture pour l’encourager ensuite à fuir chez les Rose+Croix, qui la protègeront.

Felipe reprend ensuite son ascension en se hâtant car le temps presse pour la pauvre victime. La mère maquerelle observe en riant deux truands qui prennent plaisir à cogner la malheureuse quand le Spectre bondit au travers de la fenêtre et dégage l’esclave de leurs mains rugueuses. De la pointe de son épée, il coupe ses liens, avant de récupérer quelques vêtements dans un coin de la pièce. La mère maquerelle se moque de son intervention, se disant toute puissante. « Boule va vous pulvériser. » Mais le temps qu’elle n’appelle son homme de main, le Spectre signe son action d’un « S » sur la poitrine de l’un des truands et saute par la fenêtre avec la prisonnière. Le brave Fernando, qui avait tout compris du double rôle de son maître et ami, avait en effet pris soin de se placer sous la fenêtre avec une carriole de foin, qui prend rapidement le large dans les ruelles de la ville une fois que les deux fuyards ont atterris à l’arrière.

Le lendemain, les deux enquêtrices des Rose+Croix interrogent Felipe au sujet de la jeune enfant venue chercher refuge dans la maison la veille. Elles insistent sur le fait que les Rose+Croix n’ont pas pour rôle d’aider les faibles mais seulement les puissants victimes d’injustices. Et encore, elles ignorent que Fernando a caché la belle esclave noire libérée la veille dans la chambre de son amie morte dans l’incendie…

Georges de la Houssinière arrive alors, accompagné du capitaine Daniel Duflantier et d’une très belle Castillane, Isabelle. Ils sont présentés aux Rose+Croix et commencent à discuter ensemble de l’expédition vers les terres du Sud. Duflantier amènera une dizaine d’hommes de sa garnison militaire, Georges aura dix prisonniers et autant de miliciens et Felipe apportera ses dix recrues mercenaires Rose+Croix. Isabelle, que Daniel dit être sa sœur de lait, insiste pour être du voyage. Tina, une Eisen, viendra avec une dizaine de ses soldats et les Indiens du clan des Ours complèteront l’expédition avec de nombreux chasseurs, menés par Fort-comme-un-ours.

L’expédition commence bien et la colonne de soldats parvient en une journée à l’orée de la jungle. Là, les choses se compliquent rapidement et de nombreux soldats succombent en cours de route, mordus par des serpents, écrasés sous des branches mortes, piqués par des insectes ou des poissons venimeux… Le moral est en chute libre. Georges tombe dans des sables mouvants et Felipe en profite pour avoir une sérieuse discussion avec lui avant de le sortir de là.

Après avoir traversé un torrent où rôdent des raies aux épines empoisonnées, le groupe s’installe pour camper et souffler un peu. Sa confiance ébranlée, Felipe enterre un nouveau mort avec sa pelle déjà bien usée…


- MJ : Michaël
- PJ :

  • Georges de la Houssinière (GIOM)
  • Don Felipe Dominguez (Benoît)
  • Daniel Duflantier (Tutu)