la guilde d’Altaride

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Fils des siècles

L’Atlante disparu

Où l’on apprend que ce que l’on cherche n’est pas forcément celui qu’on croit

mardi 25 octobre 2011, par Asshâni

Ma douce et tendre, je jette mes forces dans notre lutte contre celui que tu connais mieux que quiconque, le fait qu’il essaie de ressusciter ce pharaon maudit que mes pairs ont scellé en payant un lourd tribu, n’augure rien de bon.

Mais la traque de l’ordre des ténèbres ne fait que commencer...

Suite aux révélations des commerçants de la caravane l’on décidai d’aller voir le prince de Tanis, oui le "Pharaon" comme il l’appellent tous par ici.

L’on savait que Ennitourénef (celui qui n’a pas de nom) voulais rencontrer pharaon ... alors on allait sûrement pouvoir glaner des infos là bas.

J’entre dans l’Elyséum d’un pas décidé, et m’adresse au machin humain qui doit dire mon nom, demandant un entretien avec Pharaon. La larve en face de moi me répond que pharaon "est très occupé", d’un coup d’œil je vois qu’il est occupé à se baffrer tranquillement. j’exige un entretien immédiat... cet avorton commence à m’échauffer les oreilles !

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J’obtiens finalement audience privée avec le bokra, il est interloqué, je décide de jouer en douceur, et d’utiliser mon expérience de ces lieux feutrés que je hais tellement afin de ne pas braquer le chef de la cité dès le début.

Il dit se souvenir de moi comme un guerrier de la sauveuse du monde... je retient un hurlement et fais taire ma bête. Et feignant l’indifférence, je lui demande si il a parlé a un étranger un "Atlante" qui essaie de faire revenir Akhenaton.

Il me rétorque que non, il n’en a jamais ouï parlé, je fais chou blanc, il me brosse un état historique de ce qu’il sait d’Akhenaton pas grand chose de nouveau : Mes ancêtres ont payé cher pour le stopper, et certain ne sont plus que des ombres ... n’ayant plus de corps. Il m’indique négligemment que Khaibit est présent ce soir à la cours ... je marque un temps d’arrêt ne réalisant pas très bien.

De retour de ma discussion, j’empoigne Kallicé par le bras et l’amène se présenter devant le seul véridique Mekhet à mes yeux : Khaibit.
Impressionné, je n’en mène pas large mais décide de ne rien en laisser paraître.

J’explique d’où je viens et notre palmarès, Babylone, la gaule, et Jérusalem, j’explique que je suis le fils de Karim, petit fils d’Avilhail, et lui demande si il le connais car j’aimerai pouvoir remonter ma lignée.
Il m’annonce qu’il le connait bien effectivement, et m’annonce que c’est son infant... je suis donc un descendant de Khaibit, celui qui tient en respect Utanapisti depuis des siècles et des siècles ! celui qui n’a jamais baissé les bras le seul rempart du monde connu.

J’en suis fier, et me promet de ne pas le décevoir, il vénèrent Seth, et khaibit m’informe que le Dieu serait à l’origine de notre lignée ... ce qui pose un problème par rapport à mes recherches, soit Seth et l’ancienne âme que je connais sont une seule et même personne, soit on s’est joué de moi, soit ils ont faux.

Je ne dit rien, me promettant d’entrer dans leur ligue pour en savoir plus, vénérer Seth peut m’importe, je donnerai le change. Tu sera toujours l’Unique ma douce, n’ai crainte.

Kallicé essaye de me dire un truc depuis pas mal de temps, et enfin réceptif elle m’indique que quelque chose ne tourne pas rond avec le "chambellan".

Ce dernier a quitté l’Elyseum, après avoir pâlit à l’écoute de ma discussion avec Pharaon ! S’ensuit une âpre négociation pour accéder à ses appartements privés.

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Mes compagnons et moi arrivons escorté de deux gardes et d’un autre fonctionnaire, devant sa porte. Ce dernier est entrain de plier bagage, et fuis immédiatement à notre vue ! N’écoutant que mon intuition j’envoie voler un des trois malheureux qui ma barre la route, et commence à courir laissant à mes compagnons de laisser de gérer derrière.

Il courre vite le bougre, et a une bonne avance, mais mes foulées se fluidifient de plus en plus, le temps et tout le monde semble empâté, j’arrive à le plaquer à terre avec la vitesse d’un étalon lancé en plein galop. Il ne fait aucun doute que ce sont tes ailes noires qui m’ont transporté cette nuit là, et que ta volonté infaillible était la capture de ce rat.

Je le tiens et comme tout ces misérables mortels il me supplie de le lâcher, que oui il a vu le duo improbable mais qu’ils ont été attaqués dans l’enceinte du palais de Pharaon avant d’entrer dans le bâtiment ... il me demande de ne rien dire à son maitre.

Peuh ! je n’ai qu’une envie revenir en elyseum et jeter cet incompétent devant le trône de pharaon pour en faire un exemple : notre ennemi ne nous permet aucune erreur.

Mais les autres ne sont pas de cet avis : "il peut nous être utile" "mort il ne fera plus rien pour nous" naïveté, faiblesse... Khet-raneh se fait avoir par sa soif d’argent, lopeth lui promettant tout son Or, je me demande d’ailleurs si ce trait lui passera avec les siècles, pour moi des pièces ou des richesses matérielles servent au mieux à te glorifier, sinon à manipuler plus facilement les mortels, ça s’arrête là ce que je veux je peux le prendre. La goulue est indécise, et Kallicé voit dans cette demande l’opportunité d’ajouter une marionnette à sa collection

Je m’incline donc sous l’avis usuel de mes compagnons : il ne faut pas le faire mourir, c’est inutile.

Il nous dit ce qu’il sait et nous mène au lieu de l’assaut, une esplanade banale menant à l’entrée du temple, Ma sœur fait agir son don, et nous relate un assaut rapide, des hommes en noirs encapuchonnés, tuant les gardes présents et arrivant à bout de notre énigmatique personnage. Ce dernier lorsqu’il fut mort avait le corps crépitant d’énergie, des éclairs s’échappant de sa tête décapitée... et les agresseurs repartant avec la petite.

Des informations précieuses et sure comme tout ce qui touche au don de la pythie mais tout ceci jette la confusion dans mon esprit, je n’arrive pas à établir le lien entre ces hommes, l’atlante, la petite, le vautour, et Akhenaton, et ça même après des siècles ça m’exaspère.

Me vient l’idée alors d’utiliser les dons que tu m’as conféré afin d’essayer d’interroger une éventuelle âme errante. A mon appel tes ombres descendent sur l’esplanade et j’ouvre mes yeux à ta noirceur le temps passe, je sais que cet exercice est difficile et hasardeux, les âmes étant toujours difficiles à saisir.

Mais tu est avec moi, et la chance me sourit : l’un d’entre eux est là volant, et me voyant prend un ton agressif, j’essaye tant bien que mal de le calmer, et y arrive de peu. c’est l’âme d’un des kidnappeurs, l’atlante les a maudit, je lui demande d’où il vient, il me rétorque qu’il vient de très loin, bien plus loin que je n’ai jamais été.

Je n’arrive pas à obtenir quelque chose de concret et je sens que je ne pourrait pas tenir cette manifestation bien longtemps, les esprits sont obtus, je tente le tout pour le tout :« Où est la petite fille ? » et là disparaissant dans un souffle interrogatif il me susurre « l’Atlante » ?.

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