la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

Accueil > Créations > Mythe d’Altaride > Altaride Alpha > Altaride Alpha 3.4 > 04 Un Peu de Géographie

Altaride Alpha

04 Un Peu de Géographie

v3.4

vendredi 23 juin 2006, par Benoît

Altaride est un petit planétoïde situé dans le système macaréen, au fin fond de la Galaxie. Ce système est composé de sept planètes.

- Queryad la Noire est la plus proche du soleil. Minuscule, elle ne mesure que 1 000 kilomètres de diamètre. La température moyenne au sol est de 500°C. Elle ne possède ni satellite, ni atmosphère, ni activité tellurique. Aucune forme de vie ne peut s’y développer.
- Septale est la seconde planète en partant du soleil de Macarée. Son diamètre est de 6 000 kilomètres, et la température moyenne au sol est de 300°C. Septale possède une atmosphère non respirable et de violentes tempêtes balayent continuellement la surface de la planète. Elle a deux satellites.
- La troisième planète est Taghud, qui mesure 2 500 kilomètres de diamètre. Taghud ne possède pas d’atmosphère et a la particularité de ne pas avoir de rotation ; il en résulte que la face éclairée par Macarée est continuellement à plus de 160°C, alors que la face obscure restent en dessous de -150°C. Taghud n’a pas de satellite.
- Ensuite vient Néronn, une planète légèrement plus grosse que la Terre, avec 12 000 kilomètres de diamètre. Située à une distance idéale, elle possède une atmosphère viable, de l’eau à profusion et une végétation luxuriante, de type tropical. La température moyenne est de 40°C, et il semblerait que des formes de vie animales s’y soit développées. Néronn possède deux minuscules satellites.
- La cinquième planète en partant de Macarée est Altaride, nous y reviendrons plus loin. C’est la dernière planète tellurique du système.
- La première des deux planètes de type gazeux est Eldar. Avec ses 100 000 kilomètres de diamètre, c’est la plus grosse planète du système, et elle possède un anneau semblable à celui d’Uranus, si fin qu’il est pratiquement invisible. La température est approximativement de -100°C.
- Enfin, Saphir est la septième et dernière planète du système Macaréen. Elle mesure 80 000 kilomètres de diamètre et possède une température de -200°C. Sa rotation est très lente.

Attardons-nous maintenant un peu plus sur la cinquième planète de ce système, Altaride.

Malgré sa petite taille, Altaride dispose de deux satellites, qui ont la particularité d’être de taille quasiment identique à celle de la planète. Les trois astres forment un ensemble équilibré. Altaride est située au barycentre de ce groupe - c’est à dire le point où l’attraction et la répulsion des deux astres qui l’entourent s’annulent, créant un point stable dans l’espace. Au-dessus de son hémisphère Nord, se trouve continuellement la lune « Rose », nommée ainsi pour sa douce couleur rosée. Au-dessous de l’hémisphère Sud se trouve la lune blanche, ou « Blafarde », appelée ainsi à cause de sa couleur de craie. Avec de bons yeux, on peut discerner sur sa surface des impacts météoritiques.

L’ensemble des trois astres, qu’on appelle le Tritor, forme un alignement stable : la Rose reste toujours à la même position dans le ciel de l’hémisphère Nord d’Altaride alors que la lune blanche reste également immobile dans le ciel de l’hémisphère Sud. Il en découle que les habitants de chacun des deux hémisphères utilisent la lune visible depuis leur position pour s’orienter ; la Rose indiquant le Nord, la Blafarde, le Sud. Les navigateurs font d’ailleurs une grande fête lorsqu’ils changent d’hémisphère en passant l’équateur car la lune visible auparavant disparaît au profit de l’autre, à l’autre bout du ciel (les tropiques sont couramment appelés Tropique Rose et Tropique Blanc, à cause de la couleur de la lune qui les éclaire). Notons également le détail suivant : puisque les lunes restent en « orbite stationnaire » autour d’Altaride, l’éclairage de Macarée est pour elles toujours le même vu d’Altaride ; chacune des deux lunes reste continuellement en demi-lune.

Notons enfin que l’équilibre du Tritor est d’origine artificielle. Si sa stabilité semble se vérifier avec le temps (bien que mille ans ne soient que peu de chose à l’échelle astronomique), elle n’aurait jamais pu se produire au hasard des oscillations des corps célestes. Altaride, Rose et Blafarde n’ont absolument pas la même origine, et aucun des trois astres n’est originaire du système macaréen. Ils ont tous été amenés là par de gigantesques appareils appartenant à la Puissance Humaine. Des moteurs géants ont du être installés sur chacune des deux lunes pour organiser la stabilité de l’ensemble, au prix de folles dépenses d’énergie (ces installations se trouvent évidemment sur la face cachée des deux lunes). Théoriquement Blafarde devait servir d’astroport pour transférer les containers d’énergie vers le reste de la galaxie, Rose était une usine de traitement gigantesque. Sa couleur rose est due aux gaz dégagés par les procédures de raffinage des divers minerais extraits du sol d’Altaride.

Altaride elle-même est une planète toute particulière. En effet, sa forme n’est pas sphérique, mais ovale, légèrement enflée aux pôles, lui donnant grossièrement la forme d’un ballon de rugby (en exagérant, car la déformation n’est pas si importante). Cette forme est le résultat de l’assemblage du Tritor : durant le voyage interstellaire effectué par les trois astres, ceux-ci étaient beaucoup plus proches les uns des autres qu’ils ne le sont maintenant. L’attraction exercée était donc également bien plus forte, modifiant les marée de manière importante, et finissant même par étirer légèrement la planète centrale, au prix de formidables tremblements de terre. Les deux lunes se sont écartées quand le Tritor fut mis en place dans le système de Macarée, faisant diminuer cette attraction, mais la déformation tellurique est restée, bien qu’elle soit censée s’atténuer au fil des siècles, à travers une intense activité des plaques tectoniques reprenant lentement leur position initiale.

Altaride bénéficie d’un climat très proche de celui de la Terre, bien que la différence entre les saisons soit plus forte. En effet, les saisons sur Altaride ne sont pas l’effet de l’inclinaison de la planète, comme c’est le cas pour la Terre, mais celui d’une orbite autour de Macarée en forme d’ellipse ; lorsque Altaride se rapproche de son soleil, la température augmente sensiblement, puis, la planète s’écarte à nouveau du soleil, partant ainsi vers un long hivers. Hormis les microclimats dus aux reliefs et à l’atmosphère, les saisons sont donc identiques sur toute la planète en même temps.

Altaride est, avant tout, une planète aquatique. 85% de la surface sont couvert d’un immense océan, la Grande Mer. Cette mer est parsemée d’archipels, d’îles, et même de quelques continents plus ou moins vastes. Tous les longs déplacements se font donc par voie maritime ; c’est donc tout naturellement que s’est développé le domaine maritime sur Altaride. Cette disposition en îles empêche de défendre efficacement un vaste territoire, et les royaumes sont donc nombreux et de taille souvent très restreinte : quelques îles ou une bande de terre pour la plupart.

Le mélange des races est certainement le point le plus intéressant de la planète : Peaux-Vertes, Humanoïdes, Hobbits, Lutins... D’innombrables espèces intelligentes se côtoient avec plus ou moins de respect. Au-dessus de ces races grouillantes trônent les Dragons. Véritables maîtres de la planète avant l’arrivée des Humains, des Nains, des Elfes et des Géants, ils ont presque disparu depuis la Grande Chasse qui a eut lieu dans les années 450 A. S.. Depuis, ils se font plus discret et rares sont les représentants des autres races à en rencontrer.