la guilde d’Altaride

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Campagne Ars Magica - Nantes

La Colline aux Gobelins

extrait des mémoires d’Ailin Doublevue – Tome III - « Découvertes »

vendredi 18 janvier 2013, par GIOM

La traque avait porté fruit. Les brigands s’étaient réfugiés dans la Colline aux Gobelins. Mais nous ne savions ni combien, ni quelles armes, ni quelle adversité nous attendait.

La petite Blanche, que nous ne considérions déjà plus comme une enfant, avait gravi la colline en éclaireur. L’homme en faction était déjà hors de combat quand nous arrivâmes. Cela nous apparut presque « normal ». Blanche avait ce don pour passer inaperçu voir rendre inaperçu ses actions.
Tibors avait demandé à ses hommes de rester en retrait surveiller les montures et surtout intercepter d’éventuels fuyards ou prévenir de renforts.

Devant nous se dessinait la gueule sombre de la grotte. Un tunnel étroit descendait doucement. Arrivés à un plan d’eau nous dûmes constater l’absence de passage. Amalrik tenta bien de traverser mais l’eau était étonnamment glacée pour la saison et d’inquiétants remous auguraient du pire. Nous avions déjà manqué de mourir noyés par l’action d’esprits de l’eau et étions donc « refroidis ».

L'entrée de la grotte

C’est l’esprit du garde stoppé par Blanche et achevé par Amalrik qui nous aida : « il suffit de croire que l’on peut passer lorsque l’on s’avance ».
Amalrik s’élança donc et découvrit des rochers sous ses pieds, quelques centimètres sous l’eau. Nous poursuivîmes dans un autre tunnel étroit jusqu’à arriver à un embranchement bien défendu. Tibors chargea aussitôt tandis qu’Amalrik et Ulfius se gênaient à savoir qui aurait la priorité. Les combats physiques furent aussi violents que rapides. Si Tibors semblait indemne, Amalrik et Ulfius avaient subi quelques blessures légères.

Refuser la violence veut-il dire laisser la violence se faire sans intervenir ? Est-ce moins violent de laisser faire que d’agir ? Toujours est-il que je ne fut d’aucune aide ni d’aucune utilité lors de cette scène.

Le temps de récupérer quelques minutes et nous reprîmes notre avancée. Une avancée vite stoppée par une petite dizaine de brigands armés d’arcs. Xzyl mobilisa ses talents de l’Ombre pour plonger dans le noir la zone et provoquer la panique chez les brigands.

Le trajet libre, nous trouvâmes rapidement la fille du bourgmestre enfermée dans une cellule. Xzyl, épuisé, se proposa de rester auprès de la jeune fille.
Un peu plus loin, c’est un gobelin que nous libérâmes. Impossible de comprendre sa langue mais cette libération nous serait d’un grand secours par la suite.

Derrière cette solide porte, la fille du Bourgmestre

Nos ennemis s’étaient regroupés dans une immense grotte. Deux tunnels y donnaient accès. Nous décidâmes donc d’utiliser aux mieux la situation et de mettre à profit l’inquiétude qui régnait déjà dans leurs rangs après les effets de Xzyl. Je pris donc la direction d’un des tunnels pour y créer l’illusion qu’une armée imposante s’y engouffrait. Pendant ce temps là, Amalrik, Ulfius et Tibors (et peut-être Blanche ; Blanche a le don de s’effacer, y compris de ma mémoire incertaine) prirent à revers le groupe de bandits armés.