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Confrérie Pirate

Système politique

jeudi 2 juin 2005, par GIOM

Le système politique de la Confrérie reste très simple. Ses dirigeants (tous les capitaines et second de navires) se réunissent une fois par trimestre même si tous ne sont pas toujours présents et décident de leurs forfaits à venir.

Chaque année, au milieu de l’hiver, un conseil de Cinq est élu en tant que responsable, mais il faut savoir que se sont souvent les capitaines les plus puissants ou les plus riches qui sont élus. Les élections se font généralement lors d’une grande fête, après la saison des tempêtes. Même si tous les Frères vous dirons que ce ne sont que racontars et médisances, ses élections ne se font jamais sans pots de vins conséquents, voir même menaces et assassinats. Certains anciens Frères de la Côte repentis (qui n’ont d’ailleurs pas vécus longtemps) allaient jusqu’à affirmer que le taux de mortalité était presque aussi important dans les trois jours précédents la-dite élection que lors d’un bon abordage.
C’est d’ailleurs en grande partie à cause de cette instabilité politique que la Confrérie n’a jamais pu acquérir une plus grande importance dans le monde d’Altaride. En effet, les dirigeants sont élus pour seulement un an, et il ne terminent que rarement leur année : assassinat, abordage malheureux, mutinerie ou même fête trop arrosée. La durée de vie d’un frère de Piraterie n’est pas très élevée, même pour un de ses dirigeants. Cela dit il y a quelques exceptions : Morfred le Cruel, Yvana la Rousse et bien sûr Ighnarl le Terrible en sont quelques exemples.

Malgré la richesse incroyable de la Confrérie, et la quantité d’or et autres trésoreries qui s’accumule dans les entrailles de l’archipel, le niveau social et politique de la Confrérie n’a jamais véritablement progressé. Les seules véritables constructions qui ont vues le jour sont les tours défendent l’île ainsi que les quatre villages à l’architecture sommaire. De même, la Confrérie de piraterie, même si elle comprend de nombreux magiciens hors la loi, ne possède aucune école de magie. Ne pouvant trouver une unité entre eux, les différents magiciens ou élémentaliste font comme bon leur semble, et enseignent, le cas échéant, chacun de leur côté.
De même, la confrérie ne possède pas d’armée, ni même de milice. Les hommes qui défendent l’île sont généralement qui se sentent trop vieux ou trop handicapée pour les abordages ou, plus généralement ceux qui ont été banni par leur capitaine et qui en recherche un autre. Malgré la quantité importante de navire qu’elle possède, elle ne peut pas non plus prétendre disposer une flotte de guerre. Cependant, malgré cette apparente désunion, les pirates savent s’entraider, surtout si la Confrérie est menacée.

Il faut savoir qu’il y a en gros trois statuts sociaux distincts dans la Confrérie : le simple « frère de la côte », l’officier (3 à 10 par navires en moyenne) de la Confrérie, et le Second ou Capitaine de navire.

Une exception à cette non-organisation est la « Garantie du Combattant ». Tout Frère de la Côte a en effet le droit de percevoir une pension substantielle (entre 3 et 20 pièces de bronze par jour) s’il a été blessé au combat. En contrepartie, celui-ci s’’engage à rester sur l’île et à la défendre en cas d’attaque.