la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Le dilemme

mercredi 8 décembre 2010, par Asshâni

Ma noire maîtresse, écoute et apprend, ce qu’il s’est passé durant cette douce nuit d’été gauloise...

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Ou en étais je dans mon récit ma douce ? hmm ... ah oui : Al le barde venait de s’enfuir alors que mes compères me nourrissait.

Ao ne fit qu’un bond activa sa célérité, et ramena le barde. Ma soeur me voyant que je pouvais mieux me contenir me détacha et me rendit ma propre chaine.
Al divaguait, "des monstres ! des monstres tuant d’autres monstres !" ce qui est lassant, c’est le problème de certain mortels : ils s’étonnent de tout, ou peut être que c’est moi qui ne m’étonne plus de rien, quoiqu’il en soit cet abruti d’Al non seulement hurlait à nous faire repérer à deux kilomètres à la ronde et ne voulait rien entendre.
Ao et ma soeur avaient beau argumenter comme quoi il avait divagué, mal vu, exagéré, il n’en démordait pas : nous étions des monstres, et la parole d’un barde c’est sacré, sa caboche devait moins l’être car Ao a bout de patience l’assomma

Ao me demanda quoi faire du barde, il voulait revenir au village avec lui, j’oscillai entre me nourrir pleinement sur le barde puis le tuer, et le garder en vie, après tout nous affrontions des morts vivants, l’excuse de sa mort une fois revenus au village aurait été toute trouvée, mais je dois dire qu’une chanson en l’honneur de l’ordre des ténèbres et de notre combat me plaisait bien, fusse t elle chanté la première fois par un barde fêlé.
Pour une fois je choisis la demi mesure : je proposai de l’assommer et de l’emmener avec nous jusqu’à à la cabane du bûcheron, de là l’on pourrait essayer de le convaincre de nouveau.

L’on repris donc notre route, ma soeur tous ses sens en alerte paraissait tendue, quand elle nous avertit d’une présence alors que l’on arrivait dans la clairière ou résidait le bûcheron du village.
J’aperçut enfin à mon tour un ombre géante, et découvris ... la goulue ! Oui mon aimé, à croire que le tout babylone s’était donné rendez vous ici.

Elle nous expliqua qu’elle avait été attiré ici par l’odeur du sang, odeur que kallicé nous confirma et qui provenait de la cabane à quelques mètres de nous, passant le stade des questions, je devenais invisible au yeux de tous, et la goulue poussa la porte. j’entrai et tombait sur le cadavre dudit bûcheron, égorgé flottant dans une mort de sang.
Ao n’entrait pas, et me doutait qu’il sécurisait l’extérieur.

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Al le barde ...

tout danger écarté je réapparaissait, le bûcheron selon kallicé était à la fois mort et vivant ... mouai à la fois mort et vivant ? et bien moi je le préférai plutôt mort mort et je le décapitais sur le champ.
bien évidemment à peine sa tête finit de roule sur le plancher, l’on me reprocha ma rapidité d’action, comme à leur habitude "il aurait peut être pu nous raconter quelque chose" lança Ao revenant de son expédition avec une haches à deux mains.
"un mort vivant plus puissant et plus vigilant traînait dehors dans la clairière et c’était son arme..." si les mort vivant devenait plus fort et savait jouer de ce genre d’instrument ca promettait une partie de plaisir pour les prochaines nuits.

Kallicé fit parler la dague aux cotés du cadavre, grâce à ces sens de mekhet, l’arme avait était utilisée contre une horde de corps ambulants, et sa femme capturée.
J’allait pister les traces quand je sentit l’appel du sommeil, je préférai rester dormir ici, il nous fallait quelqu’un pour veiller sur Al, si il se réveillait urant la journée. La goulue se proposa, et je me calfeutrait dans une malle.

A mon réveil, un deuxième bleu recouvrait le front de l’infortuné barde, la goulue n’avait pas apprécié ses chansons ni ses jérémiades, tant pis l’on le lui parlerai plus tard.
Ceci dit son état inquiétait Kallicé, il semblait souffrant, comme empoisonné... et en s’attardant sur son cas il semblait ne plus être transportable voir ne plus lui rester beaucoup de temps à vivre d’ou cela pouvait il venir ? Alors que le débat faisait rage chez mes compagnons, ma petite soeur m’entraîna dans un coin, elle allait l’étreindre pour le sauver, et me laissait se débarrasser de lui à ma "guise", l’accord tacite conclu, elle fit du barde son infant.

Connaissant le temps de transformation d’un mortel l’on était cloué encore pour quelque temps ici. Ao décida de retourner au village, je le suivait invisible, il entra de nuit dans les écuries et sortit nos chevaux. je m’amusait à monter sur ma monture et me laisser mener par le mongol.
quand soudain de l’orée de la forêt toute proches du village, surgit encore une fois des mort vivant, j’allais demander à mon cheval de les écraser avec sa puissance, mais ces derniers était ... très rapides et pour ne pas risquer de blessures inutiles Ao et moi accélérions nos compagnons, pour ne pas se faire rattraper.

A notre retour Al était revenu à lui, il hurlait de plus belle, que l’on avait fait de lui un monstre à notre image, j’essayai de positiver la chose, comme mes amis à leur tour, mais rien : offrez l’immortalité à des ingrats et voilà comme on est traité en retour.
Le jour allait se lever : pour ne pas risquer de perdre mon cheval par une attaque de cadavre ambulant pendant la journée je le fis entrer dans la maison, Ao fit de même. a cinq non vivant plus deux chevaux, la cabane ne ressemblait plus à rien.

en ouvrant les yeux, Al était toujours là, la goulue l’avait surveillé toute la journée. Mes compagnons assoiffés désiraient rentrer au village. Al continuait dans son délire des monstres et diverses fin du monde, excédé je lui fis promettre de rentrer au village et de chanter la bonne chanson au chef, et lui indiquai qu’il allait lui arriver malheur. Décidément plus convaincu par le baton que la carotte il fut d’accord.

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Et l’on revint au village.
à l’entrée nous attendait une bien mauvaise surprise : devant les deux entrée un brasero et un garde veillait, je gardait mes distance plus que quiconque, et toi seule sais pourquoi.
Pire ce crétin de garde agita la torche sous le nez de mes compagnons, et la goulue prit ses jambes à son cou direction la lisière de la forêt. Pour cacher cette mauvais situation kallicé argumenta (de loin) que la goulue avait vu des zombies dans cette direction et que c’était plus fort qu’elle : il fallait qu’elle se batte.
durant la pagaille al réussit à nous filer entre les pattes et s’enfuit luttant contre ses nouveaux démons à l’intérieur du village.

Immédiatement je lançais ma monture au galop contournant le village, une fois trouvé un endroit qui ne donnai pas sur trop d’habitations, d’un coup bien placé de puissance, mon cheval sauta aisément les défenses de la ville déserte -je te rappelle qu’ils se barricadent comme des lapins apeurés-, et j’eu juste le temps de voir al s’engouffrer dans la maison du conseil.

Ao kallicé et la goulue arrivèrent à leur tour remis de leur émotions et ayant réussi à passer ce terrible brasero alors que j’allais à mon tour entrer dans la salle du conseil.
lorsqu’on arriva al parlait au chef, je lui demandai immédiatement de chanter notre épopée héroïque, et il la chanta, comme une casserole mais comme je la souhaitai : tournée à notre avantage ! Et puis la parole d’un barde est sacrée.

Alors qu’ao la goulue et ma soeur cherchait un hébergement pour la journée qui n’allait pas tarder à poindre, voir à se nourrir, al rentra chez lui, kallicé me fit discrètement signe que l’on n’avait plus utilité de ce musicien raté.

Alors qu’il rentrait chez lui je le suivais, cet idiot croyais nous fausser compagnie : il empaquetait ses affaires, je sortait de ma dissimulation et refermai mes crocs sur son cou, cette nuit ma reine son âme ne fut pas perdue pour tout le monde...