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Poésie
Le Petit Matin
Benoît
samedi 21 octobre 2006, par
Aux lueurs blêmes, visible et sensible |
La forme d’un acteur de vaudeville |
Voici revenue la vie de la ville |
Puis deux, puis trois, naissent et sortent de terre |
Telles de vivantes ombres austères |
Ils partent, conspirateurs inaccessibles |
Alignés aux flancs d’un monstre géant |
Contemplant l’aurore, grognant, bâillant. |
Forêt d’opales et de pierre sale |
S’éveille dans un petit matin pâle |
Brume grise nappant des troncs d’ivoire |
Larges flots agités puis furieux |
Bourdonnements ténus et mystérieux |
Des hordes grondantes et migratoires. |
Sylve urbaine, faune sombre barbarie |
Un nouveau jour se lève sur Paris. |
Voir en ligne : Blog de Benoît
Benoît Cherel, 2006.