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Poésie
Morte Saison
Benoît
vendredi 21 juillet 2006, par
Quand le vent s’arrête, quand le soleil brille |
Le mercure escalade, monte en vrille |
D’abord du robinet après du corps |
C’est l’inondation, ouvrez les sabords ! |
La sudation terrifiante commence |
Les litres coulent à flot, en abondance |
La vue se brouille de mirages crus |
D’images floues aux couleurs écrues |
Le flux estival à peine entamé |
Les vannes ouvertes, le cœur desséché |
Se vide de la vie qui était là |
S’arrête de souffrir, palpite, éclat |
D’un poisson qui étouffe sur la terre |
de n’avoir plus d’eau ou d’avoir trop d’air. |
Benoît Cherel, 2006.