la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Poésie

Chocolat au lait

Calli Kayan

jeudi 21 septembre 2006, par Calli Kayan

Deux enfants marchaient, la nuit était la même pour eux. La lune leur souriait, leurs pas foulant la grève de cette plage laissaient la même trace éphémère dans le sable effacées par l’écume. Ils s’assirent sur le bout de la digue.

Blondine : dis-moi toi tu sais pourquoi je suis blanche et toi tout noir ?

Mamadou dit Madou fixa l’océan transparent puis leva les yeux vers l’astre nocturne, son regard d’ébène tranchait avec l’argent de la lune.

Madou : Tu es peut-être le jour et moi la nuit. Puisque nous nous aimons c’est logique que ayons besoin de l’autre pour vivre, alors toi journée ne peut vivre sans moi la nuit.

La fillette secoua négativement la tête, ses bouclettes blondes suivant le mouvements se mariaient au halo d’argent satiné de la lune.

Blondine : c’est impossible Madou , le jour et la nuit ne se rencontrent jamais, juste le temps d’une éclipse, moi je veux rester avec toi pour toujours.

En effet elle avait raison ; Madou mis les coudes sur les genoux et posa sa tête sur ses mains , il fronça un sourcil.

Madou : je sais ! tu es la lumière et moi l’ombre, ainsi nous ne pouvons vivre l’un sans l’autre et nous nous côtoyons cette fois.

Son interlocutrice regarda sa petite sandalette rose pas vraiment convaincue.

Blondine : oh non ! si nous étions l’ombre et la lumière nous ne pourrions que nous toucher sans jamais s’embrasser

Madou réfléchit, certes c’était déjà mieux que le jour et la nuit qui ne se touchaient même pas mais ce n’était pas suffisant, il voulait embrasser son amie lui.

Soudain les deux mamans firent irruptions et appelèrent leur enfants.

Les deux femmes sourirent.

maman de Blondine : vous avez été sage ; tenez voila un chocolat pour chacun d’entre vous.

Soudain Madou eu une inspiration.

Madou : je sais pourquoi Blandine est blanche et moi tout noir, c’est parce que nous sommes des chocolats, chocolats blanc et noir peuvent s’embrasser et de leur amitié naitra du chocolat au lait.

Blandine et Madou s’embrassèrent donc et la lune éclaira une seule personne de chocolat au lait.

Sur la grève, deux enfants, l’un était fait de chocolat blanc, l’autre de chocolat noir.


Calli Kayan, 2006.