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Poésie
Liberté de la nuit ou Beauté du jour ?
Calli Kayan
jeudi 21 septembre 2006, par
Couleur coquelicot enrubannée d’ocre et de noir lumineux, une spirale dansante illuminé de poussière d’étoile a chaque battement de cil, à chaque battement de son coeur . Une parure aux milles écrins de soie et de dentelle mêlés et cousus sur de fragiles ailes avec du fil d’or. Leur longue trompe fin membre qui se déroule pour trouver l’entrée que lui offre la fleur, y trouver le trésor pollen. Ce doux nectar si délicat que seuls les roix y ont le droit. Dans le cadre haut en couleur d’une rose ou d’une Pétunia. les papillons du jour sont les rois de la lumière qui flamboie sur leur corps couleur miel. Le dessin abstrait dessiné a lencre de chine sur leur ailes s’anime tandis qu’ils volettent avec grâce de fleur en fleur. Les abeilles qui gardent jalousement leur territoire s’en garde bien avec le roi et contemplent avec envie cette beauté presque insolente. Les dames les plus distinguées leur font la cour. Les Papillons du jour n’ont de cesse d’émerveiller et le spectacle changeant sur leurs ailes est une aurore boréale qu’on ne se lasse de regarder.
La nuit est leur seule compagne, ils portent des haillons , leurs ailes irrégulières comme si la lèpre les rongent, leur poussière détoile s’étiole et ils perdent à chaque battement d’aile un peu plus de vie. Sur leur manteau ils n’ont que la couleur crème comme parure. Pauvres créatures qui se jettent sur la moindre once de lumière qui daigne les éclairer. Seuls ils ont longtemps pleurer en compagnie de leur paires. Seuls car nuls ne les regardent, pire que la haine pour leur laideur on les ignorent. Leur gros corps noirâtre trainé par des ailes abîmés se fracasse contre la moindre lampe, la moindre lumière ..le moindre espoir. Ils n’ont pour cour que leur reflet das l’eau de la rivière, éclairé par le reflet argent de la lune.
Les larmes perlant de leur yeux se perdent dans la surface du lac ou Dame Lune se mire
Ô toi, reine de la nuit pourquoi éclairer un misérable sujet come moi
Un doux bruissement d’arbres se fit entendre, la nature riait de ces paroles, La lune leur intima l’ordre de se taire et répondit d’une voix douce
Sot que tu es, cesse de pleurer sur ton sort, tu n’es point misérable tu vis l’intimité alors que ton frère du jour se voit contraint de voleter avec grâce, de faire atttention a chacun de ses gestes pour ne pas froisser ses ailes et la cour , toi tu peux voler comme tu le souhaite, sans horizon et sans cortège , libre a toi de choisir le lieu et la rapidité. Tu peux bien te déchainer, pour l’exemple ton frère se doit de rester calme a tout heure. Même enfant il se doit d’être adulte.
L’anonyme malheureux releva la tête et malgré cela continua ses lamentations
Je suis si seul , mon frère à bien de la chance tous ces sujets qui admirent ses belles couleurs et sa parure de soie , et moi esseulé avec mes ailes abîmés et irrégulières
La ronde femme argentée soupira et repondit en ces termes
Des sujets il n’en aura jamais autant que toi ...
Le papillon surpris la regarda comme si elle était folle. Ne faisant attention a ses yeux surpris qui la traitaient implicitement de demeurée la lune continua
Toutes ces étoiles , mes filles, ces princesses qui te voient chaques nuitssont bien plus nombreuses , fidèles au rendez-vous qui suivent tes courses folles dans l’espace. Crois-tu que ces ridicules princesses cocinelles rondes avec leur robe rouge à pois les égalent en splendeur et en éclat ? Et que ces guêpes meurtrières avec leur dard peuvent former une cour digne de ce nom (voilà pourquoi les abeilles et guêpes portent une tenue rayée de noir et jaune, ce sont des prisonnières accusées de meurtre ).
La robe de tes frères est la même, abîmée la tienne est unique, elle montre aussi l’expérience que chacun d’entre vous à, des héros de la nuit, il vaut mieux être le roi du voyages que le roi de la prélasse. D’ailleurs ce second titre lasse, manger à longueur de journée du nectar delicieux. Mais a trop se nourrir de douceur, le délice devient banal et ennuyeux puis écoeurant mais pour la bienseance il faut encore boire, en l’honneur de leur invités
Cette fois le papillon de la nuit commence a reprendre confiance mais un point le chifonne encore.
Ils sont si beaux et moi si affreux dans mes haillons
Lune eu un sourire et prit la voix d’une maman parlant a son tout petit
Ils ont une beauté qui restera éternellement gravé dans les coeurs mais eux-même sont éphémères, seules leurs ailes resteront dans les mémoires, à leur mort un autre roi les remplacera et puiqu’il est mort terni il sera oublié, d’eux sera gardé seulement le souvenir de leur couleur. Toi c’est ton esprit fou et voyageur que l’on aura en nous. Ils sont bien plus esseulés sur leur trône entourés de sujets envieux et jaloux de leur que toi libre dans la nuit entouré de la lumière des étoiles pour guider ton chemin . L’égalité entre toi et les autres papillons de la nuit vous a reuni dans le chagrin . Le roi du jour n’a pu verser de larmes en public, ni même demander consolation. Un roi pleure seul et vit seul .
Cette nuit-là le papillon de nuit comprit que la liberté valait mieux que la beauté insolente qui emprisonne, la solitude vraie était plus agréable que la solitude crée par des personnes qui vous mettent sur un pied d’estale .
Pourtant ils continuent d’être attiré par la lumière et de se jetter contre , auraient-ils nié ou oublié la leçon de la lune ? Et si prits de pitié pour leur frère du jour les papillons de nuit embrassaient tous simplement la lumière pour envoyer un message d’encouragement à leur frères pédants condamnés à être roi ?
Calli Kayan, 2006.