la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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La quête des moutons

mercredi 21 septembre 2011, par Sophie Conteuse

Les bêtes qui nous ont attaqués disparaissent dans les marécages. Le calme revient dans notre petit groupe.

Nous voilà tirés d’affaire, mais ma jambe n’est pas belle à voir. Les jumelles d’Asshâni ont été blessées elles aussi.

Quant au poissonnier, il nous regarde sans oser dire quoi que ce soit… puis nous remercie d’avoir combattu les bêtes.
Non loin de là, il y a le village d’Apotis. Nous décidons de nous y rendre, mais comme le jour ne va pas tarder à se lever nous décidons de chercher un abri pour la journée.

Le chemin nous semble plus sûr que le marécage… mais Asshâni, lui, décide d’aller dans une autre direction.
Nous l’entendons appeler, peu après : il s’enfonce dans la vase. J’attrape sa chaîne et parviens à le tirer de là.

Nous passons la journée dans nos coffres, sous la garde des jumelles et d’Akhor. La nuit arrive et nous sortons de notre sommeil. Akhor nous indique que l’étrange voyageur croisé à Damiette, avec sa fille et le colosse Tenebros. Ils se dirigeaient vers Apotis.

Nous nous mettons en chemin, mais très vite une odeur de brûlé nous parvient : le village est en flammes !

Pas très rassurés, nous regardons autour de nous : plusieurs maisons sont détruites, les blessés se traînent vers la forêt… Nous allons leur prêter main forte, et au passage, entre deux bandages, en savoir plus. De son côté, Asshâni va négocier notre aide auprès du chef du village. Nous apprenons que des brigands ont attaqué le village, kidnappé des femmes et volé une cinquantaine de moutons. Asshâni veut bien récupérer femmes et bêtes, mais en échange de quelques esclaves. Le chef du village hésite, mais il n’est pas vraiment en position de force : il finit par accepter.

Nous voilà repartis en quête du troupeau. Ils se sont dirigés vers le désert, nous repérons les traces des bêtes, sur la route… et dans les eaux du marécage.

Le désert se profile.

Les traces des moutons sont bien visibles, mais les voleurs sont passés là il y a un long moment.
Quelques temps plus tard, nous parvenons en haut d’une dune, et distinguons un temple, à demi enfoui dans les sables.
Devant le temple, un campement de tentes. Le troupeau de moutons est juste à côté.

Kallicé disparaît puis va explorer le camp. J’irais bien explorer le temple… Mais vu ma taille, mieux vaut y aller discrètement. Et l’entrée est bloquée par des planches et des pierres.
Je me mets à l’abri des regards, j’appelle Bastet.

Quelques minutes plus tard, je trotte dans le sable, mon enveloppe de Goulue bien à l’abri, et j’entre dans le temple.
Pas grand-chose à voir. Des restes de campement… Il est trop tard pour explorer. Je pourrais aller plus loin, mais sans lumière.
Je quitte le temple et regagne mes compagnons.
Le jour se lève, tandis que je rends sa liberté à Bastet.

La nuit arrive et nous sortons de notre sommeil.

Kallicé, qui a été visiter le camp, déclenche une alerte, en essayant de récupérer une des prisonnières.
C’est la panique, Asshâni crée une ombre gigantesque sur le camp, les voleurs courent, terrorisés, les moutons aussi…
Asshâni envoie les jumelles chercher les prisonnières et les moutons… J’en profite pour chasser un des voleurs, puis je rappelle les moutons.

Une fois la brume d’Asshâni levée, nous observons la scène le camp est désert, quelques moutons sont revenus, pas mal de blessés incapables de fuir.

Kallicé installe les blessés sous une tente, pour avoir des informations.
Nous projetons de passer la journée au camp, en attendant d’explorer le temple, la nuit suivante.