la guilde d’Altaride

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Journal de Nakia

À la poursuite du Golem Gris

jeudi 5 mai 2011, par Asshâni

La poursuite de la solution à la malédiction continue, mon sire j’en prend la responsabilité sur mes épaules, il ne sera pas dit que notre lignée est resté inactive lors de ces périodes troubles

Cela fait plusieurs jours que nous enquêtons bon grès mal grès avec les amies de mon Sire.

J’en viendrai presque à les apprécier La Goulue sous ses airs de Géante pacifique, elle cache une vrai astuce, et elle est vitale pour tempérer notre groupe, quant à kallicé elle a bien changé depuis que je l’ai connue à Ashur, maitrisant les dons de notre clan à la perfection, elle raisonne beaucoup en prudence.

Notre enquête sur Saul était arrivé au bout du bout, il s’était pendu surement triste et déchiré de ne pouvoir révéler à son maitre, son oeuvre : la falsification des tables de la loi.

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L’histoire du golem était ténue ...

L’histoire du golem était ténue, mais pour les autres les protagonistes étaient tous mort, et c’est un peu difficile de les interroger.
L’ambiance à Jérusalem montait d’un cran, d’une part du fait que les Sacha réclamait un primogène chose qui aurait scellé leur scission du clan Daeva, d’autre part parceque nous avions bien compris que Adena et Ishgar voulait en savoir plus sur notre enquête et sûrement pas pour notre bien.

Nous avions besoin de quelqu’un qui sache ce qui avait bien pu se passer cinquante ans auparavant au temple d’Apis, qui était ces hommes en noirs qui avait pu voler un machin de 4 metres en Argile sans faire trop de vague ?

Seulement cinquante ans c’est long pour des mortels et ne pouvant faire confiance à aucun non vivant la goulue lança l’idée d’aller reconsulter Argos le conteur...

Je ne comprend pas l’acharnement de ce dernier à débiter des âneries que personne n’écoute, si il faut ça pour ré-enchanter le monde on est pas sortit de l’auberge.

Mais bon sans autre idées, je suivait docilement mes compagnons. Argos était là comme à son habitude haranguant les foules sur une histoire ubuesque de princesse retenue contre son grès et essayant de gagner du temp avant de se faire couper la tête ... stupide
Une fois l’histoire (qui pour une fois avait un certain succès) l’on lui demande si il aurait entendu une histoire sur un golem volé, ou une attaque du temple d’Apis ... le conteur dégarni nous affirme que non mais que les Djinns eux doivent savoir vu qu’il sont là « depuis tout temps ».

Ayant bien soupesé mon voeu, aller voir ces entités bizarroïdes ne me gênait pas, et rendez vous fut pris afin d’aller leur demander.

Seulement on manquait d’argent, je demandai donc à mes goules de l’argent, ces dernières eurent l’outrecuidance de me rétorquer qu’il n’avait pas grand chose n’accomplissant pas de contrat depuis qu’il passait le plus clair de leur temps...

Imbéciles ! J’ordonnais à Ornek et Salima d’aller en quérir, peu importe d’ou il vienne, et j’attendais dans l’hôpital de Kallicé en haut, aux aguet veillant sur Sadia qui sommeillait pour me protéger ensuite.

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Sadia, une goule prometteuse

Je passai la journée éveillé avec à mes coté Sadia, mes deux autres serviteur revinrent blessés dans l’hôpital, il avait tenté de voler un riche trésor,, qu’il avait du cacher dans un tonneau à l’est de la ville pour pouvoir s’échapper. Inutiles esclaves ... Sadia seule valide esquiva les patrouilles pour rapatrier le trésor deux sac chargés de pierres précieuse, d’assiette en or, de collier et que sais je encore, Kallicé me reprocha de faire trop « peur » à mes goules, et de ce fait elles avaient visé haut ... incompréhensible.

Quoiqu’il en soit nous étions prêt pour partir, après l’achat raté d’un chameau du à mon manque de répartie dans la négociation, et d’une implantation d’idée ratée de kalicé, l’on partit à pied trouver les Djinn.

Le voyage fut éreintant et ces diables éthérés avaient foutu le camp, enfin non leur camp n’était plus là, Argos me fit le coup des "marques que seul les initiés savent lire" pour trouver la direction de leur nouveau campement mais je sais bien qu’il me racontait n’importe quoi, il n’y avait que des dunes de sable à perte de vue.

J’ordonnais à mes trois goules de creuser dans pour nous ensevelir profondément dans le sable et de se relayer pour veiller sur moi, je crois qu’il ne m’écoutèrent même pas jusqu’au bout, me recouvrit d’une planche et j’entendis les pelletées m’enterrer alors que je m’endormais paisiblement.

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...alors que j’entendais les pelletés m’enterrer

Le lendemain nous reprimes notre route, si quelqu’un nous avait vu l’on serait passé pour des fous : Im dir, un cheval, un conteur fou argos, un chat bastet, 3 non vivant, et 4 goules car oui l’égyptien bizarre de Kallicé était venu... autant dire que nous ne passions pas inaperçus !
L’on arriva au campement des djinns, Ifrit nous accueilli avec déférence du à notre victoire sur Shayatin à ses cotés, et nous révéla que oui il connaissait qui était en possession du golem, des adorateurs de « Cain », Kallicé blêmit soudainement elle m’expliqua avoir eu à faire à se genre de personne et qu’ils étaient aussi puissant que fou furieux, elle voulait retourner à Jérusalem quérir renfort... je souriais, la seule force de frappe valable de la région était là en la présence de mes lames noires et de moi même.

Je demandais à Ifrit de nous mener à eux, il rétorqua qu’il le ferait si et seulement si nous promettions de nous opposer à Shayatin en toute occasion... son discours quoique bien monté cachait quelquechose, alors quand il nous demanda de signer un truc en Egyptien que personne ne pouvait lire, je fis signer salima à notre place avec son sang ; cette dernière trouva à y redire en se disant peu rassurée, je trouve que mes goules prennent trop confiance depuis que je suis avec la goulue et Kallicé, il va falloir que je me montre plus ... stricte, je me laisse attendrir ces derniers temps.

Le temp est venu pour moi de faire mon vœu : je demande à Ifrit le pouvoir d’invoquer et révoquer à volonté, un double de moi exactement pareil, et à mon service. Je me doute qu’ils trouveront une faille vu qu’apparement les djinn sont toujours un peu farceurs ou négligeant au choix. Il se réunissent autour de moi psalmodient dans une langue inconnue et je sens l’énergie affluer à moi, je me sens soulevée de quelques centimètre du sol, les flux entre en moi par la bouche, les orbites, les pores de ma peau, je sens la puissance, que c’est bon ! puis tout s’arrête, je me reveille alors que La goulue subit le même processus, elle, a fait le voeux de pouvoir se souvenir de tout... cela peut être utile mais moins qu’un double salvateur... si il marche

C’est un chien-djinn qui nous ménera au repère des cinglés de Caïn, j’exige un djinn humain, plus puissant : quel idiot avec tout pouvoir se complairait sous une forme aussi primaire ? Mais non : on me rabroue m’expliquant qu’il ne font qu’un avec la nature, j’en passe et des meilleures... je reste imperméable à ces explications.

Nous prenons la route, et courons à petite foulée, dans le sable du desert, au bout de plusieurs heures, le sable laisse la place à de la rocaille, nous évitons une patrouille armée de peu. La goulue seule à pouvoir à communiquer avec notre "guide" explique que nous somme proche, ce genre de patrouille est fréquente : ils tuent tout animaux comme humain. On me dit extrême, trait que j’ai hérité de mon bien-aimé Sire, mais ils sont pas mal dans leur genre !

Nous décidons au vu du danger, de laisser Ornek, bastet, Arok l’egyptien de Kallicé et Im dir ici, Nous partons donc en commando avec La goulue Kallicé moi, Sadia et Salima, dans la direction indiquée par le djinn.

Le repaire du Culte est magnifique, encaissé au fond d’une gorge asséchée, taillé dans un immense plateau rocheux, l’entrée en jette : un temple superbe ... dédié à quoi précisément ? je m’en fiche si les tables de la loi sont là et que cette fichue malédiction est levée le reste m’importe peu.

Tout serait parfait si il n’y avait un soucis : une dizaine d’hommes se reposant, jouant aux osselets, et une dizaine d’autres formant une patrouille, manoeuvrant sous les ordres d’un capitaine,tous portent une armure leur cachant le visage.

Autant dire mission impossible pour entrer discrètement, sauf si ... l’idée de s’infiltrer parmi eux fait son chemin, nous allons un par un les attirer à nous, les égorger (enfin la goulue veut juste les assommer mais c’est un point de détail) leur voler les uniformes et rejoindre la cohorte ainsi déguisé.

Ainsi dit ainsi fait, deux soldat attirés et assassinés plus tard Sadia et Kallicé sont là à marcher au pas. Kallicé a hérité de l’uniforme du capitaine, le seul à sa taille, et mène maintenant le groupe en vociférant en hébreux.

Il reste à me vêtir, ainsi que Salima et la Goulue, Kallicé savoure sa position me semble t il et ordonne avec délectation à une grande soldate d’aller à sa perte, c’est à dire d’aller voir de notre coté, comme pour les deux autres je sort de dissimulation et suis obligée d’en requérir à toute la puissance de mon sang pour outrepasser momentanément la malédiction et tuer rapidement, la Goulue essaye tant bien que mal de l’assommer de son coté, mais je l’égorge plus sûrement.

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le casque qui masque le visage

La goulue rejoint à son tour la patrouille, guindé et ne donne pas vraiment le change, c’est pas tellement son domaine l’infiltration, mais Sadia l’aide discrètement, lui indiquant ici un changement de pas, là un garde à vous... Kallicé fanfaronne torse en avant, hurlant à tort et à travers, aboyant des ordres, et nous envoie enfin nos deux derniers uniformes en la personne de deux soldats de petite taille.

Hélàs tuer les trois autres m’a fatigué, le cout exorbitant en sang pour repousser la malédiction, fait que je ne tue pas du premier coups ma cible, il hurle et se débat, je crains que ca mette la puce à l’oreille de la patrouille guidé par kalicé, mais je l’entend s’éloigner et faire chanter les hommes dans une cacophonie sans nom, j’en profite pour terminer le travail en même temp que salima, j’enfile l’uniforme, revêt le casque, cachant le visage, et nous revenons dans la patrouille qui repart... Sur les 10 hommes initiaux seul 5 sont encore en vie, le reste de la patrouille c’est nous.

Reste maintenant à entrer et voir ce qui sa cache dans les entrailles de ce repère d’aliénés.

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