la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Bio : Le nouveau MJ

Grasset, Guillaume

Alias « GIOM »

mardi 22 mars 2005, par GIOM

Né en Russie il y a environ 26 ans, abandonné à côté de St Petersbourg en plein hiver, le jeune giom a été miraculeusement recueilli avant que les loups ne le dévorent. Il passe ensuite un peu plus de deux ans dans un orphelinat sordide qui le fait frissonner encore aujourd’hui quand il entend le souffle du vent passer à travers la jointure d’une fenêtre.
A l’âge de deux ans, ceux qui deviendront ses parents, toujours sans enfants après 8 ans de mariage et une naissance mort-née, prennent pitié de ce pauvre petit bout de chou martyrisé par les gamins plus âgés de l’orphelinat.
Ses nouveaux parents l’accueillent dans leur petite maison à Olonne sur mer, en Vendée et lui font preuve de tout l’amour dont il a manqué durant les premières années de sa vie.
Malheureusement, cette période de bonheur n’est que de courte durée puisqu’à peine un an après son arrivée en France et sa naturalisation française, ceux qui ne sont que ses parents adoptifs donnent naissance à une fille. Evidemment, tout l’amour est alors dévoué exhaustivement à leur unique enfant naturel et le pauvre giom se trouve bien délaissé, malgré l’amour que lui porte son grand-père.
Cherchant à rentabiliser l’adoption de celui qui est à peine leur fils à leurs yeux, les parents de la petite tête blonde de 6 ans signent un contrat pour celui-ci : giom fera le doublage en russe des dessins-animés des Schtroumpfs. Cette expérience durera près d’un an.

3 ans plus tard, les parents donnent naissance à une seconde fille. Le pauvre petit giom est encore un peu plus délaissé par ceux qu’il ne cesse de considérer comme ses parents.
Alors qu’il abhorre fièrement ses dix ans, excédé par le manque d’amour dont lui fait preuve sa famille, le jeune garçon fuit la Vendée (et accessoirement la France) et se retrouve rapidement en Afrique, dans le petit village de Gourcy, au Burkina Faso (13° 13’ Nord ; 2° 21’ Ouest). Il y vivra du travail de ses bras.
Après ces deux années, rongée par les remords, la maman du petit giom convainc son mari de partir à la recherche de leur fils adoptif. Prétextant la création d’un jumelage, le père part à la recherche incertaine de son fils perdu. Vaste tache et peu d’espoir mais les liens de l’amour non avoué aide le père dont l’espoir s’étiolait à retrouver le jeune giom. Arrivé dans le petit village de Gourcy, il reconnaît sans problème son fils adoptif et le convainc de rentrer en France.
Il est à noter que depuis ce jour, le village de Gourcy est jumelé avec celui d’Olonne sur mer, belle histoire !

giom reprend alors sa vie normale, ses parents lui apprennent qu’il a été adopté. Pour lui, c’est le choc mais ils le convainquent cependant de ne pas partir à la recherche de ses origines.

Viennent ensuite les années lycées, les filles par dizaines qui s’intéresse à ce beau jeune homme et que giom doit éconduire, puis les années estudiantines où giom se voit affublé de la responsabilité de délégué de promotion durant cinq années de suite. Il cumulera également les postes de représentant au Bureau des Etudiants, puis de responsable et rédacteur en chef du journal des étudiants.
Il tente également la difficile collection de l’intégrale des petits boulots saisonniers qu’ils peut trouver : un sacré bagage d’expérience de vie.
Privilégiant systématiquement la facilité aux études prestigieuses, il terminera après 5 ans avec un simple et misérable diplôme de DESS de mathématiques appliquées, à Caen...
Il débute alors sa carrière professionnelle comme tout jeune diplômé qui se respecte : par un poste de chômeur.
Il démissionne de ce poste pour s’envoler vers le pays officiel des libertés (les Etats-Unis) en tant que « Chargé de Mission : étude des flux de populations scientifiques en Amérique du Nord ». N’acquérant aucunement maturité avec ce poste, il continue de festoyer de plus belle, ne voyant pas les années passées...


Voilà, c’est un peu de moi.
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