la guilde d’Altaride

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[2008/01/16] Départ d’Onupa

Résumé de partie Mythe d’Altaride

lundi 4 février 2008, par GIOM

Tarak, jeune géant et fils du forgeron d’Onupa est envoyé par son père conduire l’épée réparée d’un noble de la région. Il est accompagné par un jeune fée qui se revendique être l’un des plus grands guerrier lutin que ce monde ait connu.
Ce court trajet qui ne devait être qu’une simple promenade de deux jours semble cependant vite s’apparenter à une sacrée aventure pour les deux jeunes.

Dès la première nuit, le duo improbable est réveillé par un groupe d’orcs. Tarak, le géant, pensant être attaqué, se jette vers les humanoïdes armés devant lui. Le combat s’engage aussitôt et lumaK n’a d’autre choix que de se lancer lui aussi dans la mêlée. Et contre toute attente, il se retrouve à tenir tête à plusieurs de ses adversaire quand le géant se trouve légèrement en difficulté. Les peaux-vertes, menés par un orc flanqué d’un bandeau sur l’œil droit et d’une longue chevelure d’un noir de geais sont bientôt rejoints par d’autres et le duo n’a d’autre choix que de prendre la fuite, sous les insultes de « profanateurs ! », « pilleurs ! », « bandits ! », …

La nuit touche à sa fin et les deux jeunes lancés à l’aventure arrivent devant les murs du château du propriétaire de l’épée qu’ils transportent. LumaK, persuadé que leur altercation avec les orcs n’est qu’un vaste malentendu, fait en sorte de ne pas dissimuler les marques de leur passage, bien au contraire, avant qu’ils ne pénètrent à l’intérieur de la petite enceinte fortifiée.
Le noble, Peragrone Al Daragone, accueille sobrement les jeunes aventuriers, les prenant de haut, mais semble retrouver le sourire à la vue de son épée. Un sourire qui ne reste pas quand les deux jeunes compagnons de route lui raconte leurs mésaventures face à des orcs.
Tandis que le propriétaire des lieux s’occupe de donner la somme promise pour le travail de forge, ainsi qu’un petit supplément pour les risques pris, les yeux de LumaK s’attardent sur une sorte de petit coffre gris, posé sur la table du bureau, quelques outils à côté. Le coffre affiche fièrement le symbole des Anciens Dieux et pour le fée, qui vénère ces croyances, ce Peragrone Al Daragone n’est ni plus ni moins qu’un voleur de relique.

Mais avant d’agir, le petit guerrier ne peut refuser l’invitation de leur hôte à aller se repaître aux cuisines. Et difficile de dire qui du géant ou du fée engloutit le plus.

Des cris interrompent soudainement la quiétude du repas : le bastion semble attaqué. Les orcs, sans aucun doutes ! Le duo se précipite aussitôt en dehors des cuisines, non pas pour aller jouer les braves et défendre un bastion à qui il ne doivent rien mais pour aller s’emparer eux-mêmes de la caissette.
Mais arrivés dans le bureau, celle-ci a disparu. Il ne leur faut pas longtemps pour découvrir que le noble, probablement, et trois ou quatre de ses hommes se sont enfuis par un souterrain creusé dans la montagne.
Les orcs comme le noble local seraient-ils à la poursuite de cette caissette marquée de l’emprunte des Anciens Dieux ? LumaK en est en tous les cas persuadé, même s’il a du mal à comprendre ce qui pousse des peaux-vertes, adorateurs de Mehia, la terre nourricière, à poursuivre ainsi un objet des Anciens Dieux.

Les deux jeunes aventuriers n’hésitent en tous les cas pas une seconde et partent à la poursuite du noble et de ses hommes.
Le lendemain soir, lassé de cette fuite en avant, Tarak n’a plus qu’une envie, prendre à droite à l’intersection qui se présente devant eux et retourner à Onupa où l’attendent ses parents avec le montant du travail de la forge. Mais le fée réussit cependant à l’inciter à poursuivre et, la nuit tombée, ils aperçoivent enfin le noble et quatre de ses soldats arrêtés au milieu d’une clairière.
Ils ne sont plus seuls car trois autres humains d’une carrure à faire pâlir un géant et vêtus d’une lourde armure noire leur font face. Leur chef arbore un casque avec une visière qui n’est autre que le faciès d’un crâne humain. Ses gestes sont lents et mesurés tandis qu’ils s’approchent du noble tremblant de sueur. Arrivé à quelques centimètres, le guerrier en armure noire enlève son casque, révélant un crâne complètement rasé du moindre cheveux.

- Ne me mens pas, Al Daragone ! tonne-t-il d’une voix glaciale. Cette caissette a été forcée j’en suis sûr.

Le noble essaie de bégayer une fois de plus les mêmes excuses mais le guerrier lui intime l’ordre de se taire, d’un geste ferme de la main.

- Il vaudrait mieux pour toi que ce qui se trouve dedans soit toujours en parfait état…