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Poésie
Si l’Homme était un voilier
Calli Kayan
mardi 6 juin 2006, par Calli Kayan
Si l’Homme était un voilier |
Son corps serait une coque en bois d’ébène |
Son coeur, serait une grande voile blanche |
Et si le vent était l’Amour qui gonfle cette grande voile blanche... |
Voilà le bateau qui doucement chemine, solitaire |
N’ayant pour seule boussole que le vent qui le pousse. |
Voilà le bateau qui doucement chemine, laissant derrière lui |
Comme preuve de son passage, une éphémère trace d’écume. |
Les lettres dorées de son nom brillent sur la proue : ESPOIR |
Le vent tombe soudain quand l’obscurité arrive |
Voilier est seul, la nuit a mis sur ses épaules son manteau de soie noire. |
La lune éclaire faiblement le navire immobile sur les flots, qui dort |
Un léger clapotis brise le silence |
Dans l’obscurité la mer berce son écume comme une mère bercerait son enfant. |
L’aube renaît , le vent se lève, gonfle la grande voile blanche, le bateau vogue... |
Il glisse dirait-on sur la mer calme. |
Des dauphins sur cet immense ciel qu’est l’océan sautent et virvoltent ; |
Formant en retombant des nuages d’écume. |
Par un matin de mai le bateau voguait épousant l’eau de son corps |
Une voile Blanche à l’Horizon soudain se profile et vient vers lui à toute allure. |
Le vent amour a guidé le coeur de cet Homme vers celle qu’il aimait. |
Sous le regard du soleil témoin de cette aventure, ils se marièrent sur une plage de Bretagne. |
Au loin deux grands voiliers avançaient l’un à côté de l’autre. |
Si l’Homme était un voilier, son corps, une coque en bois d’ébène |
Son coeur, une grande voile blanche et le vent, l’Amour ... Alors... |
Il suffirait à l’Homme de laisser son coeur le guider... Alors le monde s’en porterait mieux... |