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Vampire - Fils des siècles
08 - Rencontre avec Homère
Séjour à Ithaque
dimanche 15 janvier 2006, par
Rencontre avec Homère
Un réveil bien étrange, ma foi, car je fus surpris de trouver Arménios à nos côtés, visiblement le temps que nous avions perdu dans le village de pécheurs lui a permis de nous rattraper. Nous remontons dans nos barques dans le but de longer la côte trop difficile d’accès du fait des falaises, et finalement nous trouvons un endroit parfait, avec une grotte donnant sur la mer. Nous nous engageons dans la grotte et découvrons des offrandes faites aux nymphes, pas de danger ici. Nous pénétrons dans les terres et trouvons le manoir qui doit être la demeure d’Ulysse, nous demandons une audience mais la servante nous annonce qu’Ulysse n’est pas revenu de son voyage, elle nous invite à entrer étant donné que nous nous sommes présentés comme des serviteurs de Bellérophon. Nous ne restons guère, le sang des courtisans m’affole et il est préférable de quitter les lieux, heureusement Calinira m’a sauvé la mise. Nous retournons dormir dans la grotte. Le lendemain, nous commençons à monter dans les terres mais une impression d’être espionné nous étreint. Peu de temps après Arménios nous annonce qu’un individu est en train de nous espionner... étrange, nous ne le voyons pas... il s’agit d’une créature similaire à Silos et Hector, son visage déformé nous sourit. A notre grande stupeur nous découvrons qu’il s’agit d’Homère ! Etant donné que nous nous rendions de nouveau dans la demeure d’Ulysse pour saluer sa femme Pénélope, Homère nous accompagne pour discuter avec nous. Quel personnage étrange, à la fois je comprend sa manière de penser et en même temps elle me semble parfois incompréhensible. Il nous dit que c’est maintenant une ombre qui se passe de sang (j’en doute personnellement, disons que c’est besoin sont peut être très faible) et qu’il y arrive en suivant sa voie : il observe ce qui l’entoure mais n’agit pas, n’influence en rien son environnement. Personnellement je pense que le fait qu’il est était défiguré lors de sa transformation en ombre l’oblige de toute façon a avoir un comportement similaire. Il nous dit que nous pourrions nous aussi trouver notre voie, qui nous est propre, pour atteindre l’état de Golconde, une ombre ayant transcendé son état, mi-humain mi-ombre, car il nous dit que c’est ainsi que l’on trouvera la plénitude, en faisant cohabiter nos instincts de prédateurs, cette bête qui sommeille en nous et l’humain que nous avons été. J’ai l’impression que mes compagnons ont un intérêt très différent sur ce sujet. Il nous apprend en fait qu’Ulysse n’est pas une ombre, juste un mortel qu’il a aidé en lui donnant un peu de sang, pas un serviteur, non juste un homme un peu plus aidé par le sang d’Homère... étrange finalement il se permet d’interagir avec les mortels finalement... Arménios lui parle des protos, des créatures dont les Garous de Microthalos lui ont parlé, Homère prétend qu’il s’agit des ancètres des Ombres, des créatures intéresasnts qui changeaient de forme, passant de la bête à l’homme selon leur volonté. Nous lui parlons de l’objet que mes compagnons ont perçus lorsqu’ils étaient enfermés avec Bellérophon, visiblement il s’agit de la magie du sang... intéressant, notre sang peut imprégner un objet. Je me demande quelle est ma voie pour atteindre la Golconde... je crois qu’il faudra la trouver.
Les Spartiates
Nous découvrons qu’un navire est arrivé il y a peu, des spartiates à son bord. Ceux-ci ce sont présentés au manoir. Nous apprenons en questionnant, via les pouvoirs de Xérès, les gardes de leur bateau que ce sont des chasseurs d’ombres, Lycos, un sorcier les dirige. La panique me prend, non pas tant pour ce que j’apprends mais parce que Xérès a éliminé les deux gardes d’une manière désinvolte et visiblement sans remords... Un moment je pense qu’il faudrait empoisonner les spartiates mais je me dis que c’est à la foi dangereux et contraire à ma volonté de ne plus donner la mort, je préférerais que l’on fuit. Malheureusement Arménios confectionne le poison et demande à la servante de Pénélope de les empoisonner, je suis choqué par les monstres que sont mes compagnons, autrefois je tuais sans ciller dans les arènes secrètes et souterraines mais j’avais en face de moi un individu qui avait la même volonté en face de moi... j’essaie de me calmer et me dit que c’est préventif, qu’ils sont là pour nous détruire après tout... mais tout de même, orchestrer des assassinats dans la demeure d’Ulysse.
Retour à Thèbes
Nous décidons de revenir à Thèbes, pour faire des recherches avec les Garous sur Uta-Napistî, Le Sphinx nous attend comme la foi précédente devant la porte. Il pose une énigme à Arménios mais il répond légèrement mal (en donnant la réponse « l’ombre » et non « mon ombre »), et se retrouve très gravement brûlé. Il ne pourra pas tenter d’entrer dans la cité. Nous pénétrons dans la cité, laissant un Arménios fumant et furieux.
Les garous nous apprennent qu’Uta-Napistî est une puissante créature ni Garou ni Ombre qui règne en maître sur l’Égypte en se faisant passer pour un dieu : Amon-Râ , le dieu soleil. Ceux qui sont aller en Égypte ne sont jamais revenus, mais visiblement les Garous ne semblent que modérément effrayés par Uta-Napistî. Je leur demande ce qu’ils savent des sorciers et visiblement ils ne savent pas quelles sont les possibilités de la sorcellerie, pour eux un sorcier est un perversion de la nature. A ma grande tristesse, ils ne pensent pas que leurs pouvoirs permettraient de redevenir humain. Pour trouver un équilibre, ils nous disent de lutter contre la bête tapie en nous, facile à dire... Homère ne peut que se tromper car nul ombre ne peut se passer de sang. Nous restons en contact avec Arménios de temps en temps. Mais une nuit nous le découvrons complètement brûlé, inerte, en torpeur. Calinira lui donne de son sang pour lui redonner de la force (en espérant que cela marche), et nous nous enterrons à ses côtés, mais les blessures étaient effrayantes...
Séance du 08/01/2006