la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Vampire - Fils des siècles

04 - L’étau se resserre

Ou comment des petits curieux se sont fait surprendre par le roi...

lundi 12 décembre 2005, par yoda

Nous envoyons un messager à Ercanthos pour lui demander s’il a revu Pisandre et lui demandons des nouvelles des deux paysans qui l’ont amené à nous, eux aussi ont disparu, nous espérons qu’ils sont simplement rentrés chez eux au petit matin.

Une nouvelle idée nous vient pour repérer les garous : utiliser des chiens. Déjà, nous réalisons qu’ils détectent que Xeres et Kelindros ne sont pas humains. Nous les confions aux gardes qui patrouillent, en leur donnant l’instruction de nous signaler toute personne avec laquelle ils auraient un comportement étrange.

J’essaie ensuite de voir le voleur de la nuit dernière pour l’interroger, mais les prisons nous sont désormais complètement interdites. Je demande au garde s’il peut me l’amener, il revient couvert de sang et me dit que ce n’est pas possible.

Quatre nuits plus tard, le messager que nous avons envoyé à Microthalos n’est pas revenu. Kelindros et moi envisageons d’y aller. Afin de soutirer au tavernier des renseignements sur la révolte qui se prépare, Armenios projette de lui donner de son sang pour en faire un esclave, comme Belerophon nous a dit qu’il était possible.

Cette idée révolte Kelindros, et si je ne suis pas aussi catégorique, je pense que des méthodes plus douces sont préférables. Nous allons donc voir le tavernier empécher Armenios de s’en emparer et pour lui dire de se méfier de lui. Nous cherchons en même temps à en savoir plus sur cette révolte. Une fois cette mission accomplie, je le sépare de Kelindros pour chasser de mon côté. Avant de rentrer, je trouve un corps égorgé. Je détecte une piste qui mène à une porte dont je grave l’emplacement dans ma mémoire. Eschyle dort déjà quand je passe chez lui. En rentrant au palais, je trouve Armenios qui m’avoue être allé voir le tavernier après nous. Celui-ci a bien suivi nos conseils : il s’est enfui.

Je passe le début de la nuit suivante à parler avec Eschyle - de poésie, mais aussi du complot démocrate dont il a entendu parler sans y être mêlé. Je n’apprends donc les évènements majeurs que bien plus tard, quand je retrouve mes amis alors que je partais chasser. Les gardes ont trouvé grâce au chien un cadavre humain dans les égouts. Kelindros reconnaît le garou qui nous a agressé il y a bien des nuits. Armenios est incapable de deviner l’origine de sa mort. Après cette étude du cadavres, ils ont réussi à s’introduire dans les geôles et ont découvert le spectacle de boucherie humaine auquel nous nous attendions. Le dégoût qui se peint sur le visage de Kelindros ne me fait pas regretter de ne pas y avoir été.

En remontant, ils sont tombés nez-à-nez avec Belerophon, qui exige d’eux de lui fournir vingt personnes par jour pour se nourrir. Sinon nous serons chassés du palais. Nous décidons d’éliminer le roi. Xeres commence à préparer des fioles explosives pour que des prisonniers que nous lui fourniront puissent l’enflammer.

Nous devons cependant fournir les vingts victimes par nuit. C’est ainsi que le lendemain Kelindros part chercher les criminels. Je l’accompagne, je veux lui désigner la porte que j’ai repéré après avoir suivi les traces près d’un cadavre. Nous capturons les deux premiers malandrins alors qu’ils tentent de nous détrousser. Nous retournons prendre l’assassin et quand nous le livrons au palais, les gardes ont de leur côté fait une rafle de vingt-cinq caravaniers en provenance du nord. Notre quota est certes rempli, mais cela me dégoûte profondément. C’est pourquoi le lendemain dès le coucher du soleil, je pars à Microthalos. Ercanthos doit être informé de la situation et il sera peut-être de bon conseil. Je n’ai prévenu personne, pas même Kelindros, je ne voulais pas perdre de temps en palabres inutiles. Je marche toute la nuit, et voyant que je n’atteindrai pas Microthalos avant l’aube, je m’abreuve à une chèvre avant de me réfugier dans une cabane de berger pour y passer la nuit.