la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

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Une soirée au "Scarabée Joyeux"

mercredi 7 décembre 2011, par Sophie Conteuse

Une nouvelle nuit commence. Nous voilà rassemblés, sans en savoir beaucoup sur Ernitourenef. Kallicé nous propose alors d’aller explorer « à sa manière » le temple d’Apis. Et de tenter d’en savoir plus.

Elle tombe inerte sur le sol, un peu comme lorsque je passe dans le corps de Bastet… Asshâni et les goules veillent sur son corps, le temps qu’elle revienne de son exploration. Le Mekhet semble intrigué de ce nouveau pouvoir développé par sa sœur de clan, pousse un peu le corps… puis tente de lui faire des nattes.

J’ai toujours en tête d’en savoir plus sur les pouvoirs des Gangrel, et décide de me présenter à l’Elyséum (sous ma forme humaine). En tant que… Gangrel. En espérant que ça passe.

Mais, une fois devant le Prince, Khet-Raneh me présente comme « La Goulue du clan Ventrue ».

J’aurais dû insister davantage… Tant pis. Allons voir ceux de mon clan.
On me désigne un géant à la peau sombre, richement vêtu, qui me dévisage d’un air supérieur. Il dit s’appeler Nebpou, le temple lui appartient. Il possède quantité de temples de la ville.
Mais je ne parviens pas à en tirer des informations sur la petite fille. Mon entrée à la cour n’a pas convaincu ce pur Ventrue, rompu aux usages de la noblesse. « Une Ventrue qui ne sait pas se présenter elle-même »… Je ne relève pas.

Je rejoins mes compagnons, en pestant contre le sort qui m’a faite Ventrue. Khet-Raneh a davantage d’informations : on lui a parlé d’une auberge, dans les bas quartiers, où on pourra nous renseigner. Une « légende » court les rues, d’une petite fille capable de massacrer toute une garde qui l’avait prise en train de chaparder sur les étals.
Je rentre à l’auberge, passe dans le corps de ma Bastet et rejoins mes compagnons.

L’auberge « Le Scarabée Joyeux » ressemble à beaucoup d’auberges : bruyantes, peuplées d’une faune plus ou moins recommandable. Mais le Nosferatu est comme un poisson dans l’eau, et s’installe à une table pour jouer, avec Asshâni et d’autres convives.
De mon côté, je me promène entre les tables, et ne tarde pas à rencontrer quelques chats.

Je leur demande s’ils n’ont pas entendu parler, croisé, une petite humaine étrange, très forte, dans les rues.

Les chats l’ont bien vue. « Elle sent très mauvais. Elle s’est fait un nid, là-bas, dans les maisons en ruines. Mais nous, on ne s’approche pas. Elle est bizarre. Mieux vaut se méfier. Et quelle odeur ! me dit le chat en se toilettant un peu.
- Oui, ces humains sont répugnants, dis-je en me toilettant aussi. Tu pourrais m’amener là-bas ? Juste me montrer où elle est. Cela m’amuse… »
Le chat hésite, puis avec ses amis, m’invite à les suivre.

Je fais de rapides aller-retour vers mes compagnons, qui finissent par me suivre.
« Tu as des amis humains ? me demande le chef de la bande, vaguement dégoûté.
- Oui, ils sont gentils avec moi. Bon, lui (je montre le Nosferatu) il est bizarre, très, très vieux, lui (je montre Asshâni) mieux vaut garder vos distances. »
Nous voilà à trotter dans les ruelles, chats devant, non-vivants derrière.

Devant la maison en ruines, j’entraîne mes amis félins vers l’auberge. « Ma vraie maîtresse est gentille avec les animaux », et je quitte le corps de Bastet.

Je n’ai pas le temps de sortir de mon sarcophage : une nuée de chats me saute dessus en ronronnant. Nebty est perplexe, « Maîtresse, d’où sortent tous ces chats ? ». Je lui demande de rester là, lui donne de quoi acheter de quoi les nourrir.
Je quitte l’auberge en courant, Bastet sous le bras, tandis que les chats des rues se régalent.

Me revoilà devant mes compagnons.

La maison est en ruines, l’entrée est presque totalement obstruée.
Je dégage l’entrée avec Kallicé. Mais c’est encore trop petit pour que je passe. J’envoie Bastet, tandis que Khet-Raneh et Kallicé se faufilent.
J’entends ma Bastet miauler. Impossible de savoir si elle est en danger… dans le doute, je l’appelle.
J’ai dû y mettre trop de cœur : Bastet arrive… avec tous les chats du voisinage ! Ca n’arrête pas, des dizaines de chats nous entourent, miaulant, ronronnant, se frottant à nos jambes. Asshâni s’en donne à cœur joie, envoyant voler la meute à coups de pied. « Désolée… désolée… j’avais juste appelé la mienne… »
Bastet feule vers Asshâni… mais me dit que dans le trou, il y a bien une ptite fille, très sale, avec des objets.

A ce moment, Kallicé ressort du trou, avec dans ses bras une enfant de 6 ou 7 ans.

L’Atlante !

Elle est en effet très sale, vêtue de guenilles, serre contre elle un papyrus. Nous rentrons à l’auberge pour nous occuper d’elle.
Tandis que Kallicé demande un bain et un repas pour la petite fille, Khet-Raneh et moi lui taillons des vêtements en meilleur état.
Pendant que la fillette est dans l’auberge, Khet-Raneh consulte le papyrus. Il semble fasciné, un peu étonné.

La fillette remonte. Kallicé la questionne sur ceux qui l’ont enlevée, l’étrange papyrus…

La fillette se met à pleurer quand nous évoquons Ernitourenev, je tente de la calmer, mais Kallicé s’y prend nettement mieux. La petite fille finit par s’endormir dans ses bras.
Les jumelles d’Asshâni reviennent de leur tour de garde : un des apprentis du temple d’Apis a demandé des épices en grande quantité pour un rituel.

Le jour ne va pas tarder à se lever. Je m’installe dans mon sarcophage, demandant à Nebty de veiller sur la fillette, et à Bastet de rester aux aguets.

Je tombe dans mon sommeil.

Les nuits suivantes vont être riches en informations… sur cette étrange fillette et ce papyrus qui aide à « taper contre les méchants »…