la guilde d’Altaride

Collectif ouvert d’écriture rôlistique

Accueil > Jeux de rôle > L’Appel de Cthulhu > Par-delà les Montagnes Hallucinées > Campagne d’Asshâni > Villa Lexington

L’Appel de Cthulhu

Villa Lexington

Roleplay par emails du 04 au 21/03/2011

vendredi 8 avril 2011, par Benoît

Le lendemain, en représailles, avec Katherine et Sarah nous allons chez la lady pour fouiller son bureau. L’arrivée devant le pavillon de Miss Lexington est toujours aussi impressionnante, la demeure trône au milieu d’un immense jardin. Il n’y pas âme qui vive dans les environs, et dans l’optique d’infiltrer la demeure nous progressons vers le bâtiment le plus discrètement possible.

La maison a ses volets du haut fermés, ceux du bas sont entrouvert. Pratchett remarque que la Roll Royce manque à l’appel sous l’auvent attenant au bâtiment principal qui abrite la joli collection de voitures d’Accacia. Pas vraiment étonnant si elle est partie, même si une Rolls n’a guère sa place en Antarctique. Au moins nous serons tranquilles.

La porte principale de la maison est fermée à clef. (un « cling » discret nous l’indique) mais un tour par derrière révèle un large jardin à l’anglaise donnant sur une mare du plus belle effet, seule l’eau cristalline rejeté par une fontaine sculptée vient perturber le calme olympien du lieu. Une volée de marche amène sur un petit perron qui donne sur une porte arrière. Discrètement je m’affaire à crocheter la serrure pendant qu’Elisabeth et Sarah font le guet de part et d’autre des coins de la maison.

JPEG - 44.1 ko
Plan de la villa Lexington
Ce que nous en avons vu...

Après plusieurs minutes de longue attente - heureusement que je m’étais muni d’une trousse de serrurier ! - j’arrive à ouvrir la porte arrière. Nous débouchons donc dans un corridor propret un traîne de velours rouge sur le sol qui à son extrémité donne sur le hall d’entrée. Le groupe avance dans le couloir et passe par le hall, tendus et aux aguets. Le hall n’est pas éclairé, il est haut de plafond, deux escaliers menant à l’étage supérieur, deux armures médiévales encadrent la porte principale, des tableaux de Roerich jalonnent les murs.

Le bureau n’est pas fermé à clé et plongé dans le noir, J’entre prestement, et allume une liseuse, plongé dans la pénombre, les murs sont autant de bibliothèques, au centre siège une vitrine avec un objet rituel Naga.

JPEG - 56.3 ko
Panier Sacrificiel Naga
Collection privée d’Accacia Lexington

Un bureau massif trône au fond de la pièce, deux fauteuil confortable lui faisant face.
Accroché près de l’entrée, la carte du Piris Reï sous vitrine elle aussi, est là.

JPEG - 106.9 ko
La carte de Piris Reï
Le navigateur turc aurait découvert l’Antarctique au XVe siècle ?

Je m’approche du bureau : beaucoup de papier, bibelots, et une photo d’un bel homme, surement Percival Lexington.
- Une photo d’Accacia et de Starkweather posant à coté d’un éléphant abattu tout sourire (acacia n’est pas borgne sur la photo) est dans le tiroir gauche
- Un carnet de comptabilité personnel datant des derniers mois.
- Plusieurs lettres en allemand portant en entête le sceaux du parti national socialisme allemand (le major ou sarah étant anglais pourront le reconnaitre, Pratchett moins n’ayant pas mis les pieds en Europe depuis longtemps) incompréhensible pour vous : personne ne parlant allemand

- Dans les tiroirs une liasse de correspondance de Percival Lexington avec un certain Mr Fuchs anglais de son état relatant diverses tractations en ce qui concerne les manuscrits "manquant" des aventures de Gordon Pym.
- Dans le même tiroir que la photo un article du pillar riposte daté de 1920, rageusement raturé d’un « mensonges MENSONGES ET MENSONGES !!! »

JPEG - 476.3 ko
L’article du Pilar Riposte
Avec les mots rageurs d’Accacia : « Mensonges, MENSONGES ET MENSONGES !!! »

- Une correspondance avec une salle des ventes "Bosseley’s" pour la vente des manuscrits en possession de Percival Lexington.

La carte, accroché au mur près de la porte, est protégée par une vitrine que j’examine plus attentivement pendant que Pratchett s’intéresse aux courriers allemands. Deux tige métallique fichée dans le mur "pincent" la partie supérieur de la carte. Sarah remarque deux fils électriques discrètement enroulé autour d’une des tiges... une système d’alarme, certainement !

JPEG - 66.8 ko
La vitrine de la carte
Attention au fil de l’alarme !

J’essaie de voir s’il n’y a pas moyen de dégonder la porte de la vitrine pour l’ouvrir sans trop faire de bruit... puis je commence à expliquer en chuchotant que je connais une technique mongole mais pour ça il me faudrait un grand drap humide pour absorber le son...

« Vous n’avez pas vu un grand drap, par hasard ma petite Sarah ? »

Avec son aide, je commence à me préparer un bélier mongole, rembourré du tissu d’un rideau décroché par Miss Pratchett, pour casser la vitrine sans faire de bruit. J’imbibe le tout d’alcool, à défaut d’un autre liquide... le bar de la lady contient un excellent whisky, c’est bien dommage de le gâcher ainsi... mais le tissu humide absorbe le son et récupère les morceaux en douceur avant qu’ils ne tombent au sol : résultat discret et propre, si ça marche. J’invite les autres à se préparer à s’enfuir avant d’enfoncer la vitrine et désamorcer l’alarme pour dérober la précieuse carte...
Les autres, tendues, me regardent faire...

D’un coup sec et maîtrisé, je brise la vitrine. Pas d’alarme. Parfait. La vitre a donc un trou de la dimension de deux poings, le coup s’est fait sans trop de bruits. Sans hésiter, je m’empare d’une pince et je glisse la main et pour couper les fils. Une seconde de silence, et aucune alarme ne vient à sonner. Impeccable ! J’extirpe donc délicatement la carte séculaire de son présentoir, et la brandit d’un air pas peu fier de moi.

Nous sommes en possession du Piris Reï.

Nous ne perdons pas plus de temps et prenons la poudre d’escampette vers le bateau.