la guilde d’Altaride

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Ceux qui vont mourir te saluent

Résumé de la partie "le philosophe egyptien"

lundi 6 septembre 2010, par Asshâni

Mes hommages Ô mon obscure protectrice. Puisse tu continuer à veiller sur moi.
Je te rapporte des choses intéressantes, écoute ...

Tout d’abord ma dame, je dois t’avouer que j’ai enquêté sur Kinos, auprès des ventrus, ils ne semblent pas trop le porter dans leurs coeurs, et ne remettent pas en cause la chasse au sang qui traine sur sa tête. J’ai donc pris ma décision, je partirai demain et irai faucher sa vie. Nakia doit être préservée d’un tel serpent caché en son sein.

Puis j’ai été voir Kallicé, tu me croira ou non, mais je me sens de plus en plus proche d’elle, d’abord nous sommes du même clan, et puis sa façon de voir les choses et de s’en amuser en toutes circonstances, cette fraicheur me donne presque une lueur d’espoir dans la lutte qui m’attend. Avec son apparence juvénile, je la considère presque comme ma sœur même si par moment je me rappelle qu’elle a un siècle comme moi.

Je lui ai demandé, puisqu’elle peut entrer dans les esprits de tout à chacun, de savoir si elle pouvait entrer dans la mémoire de Cush. Ce dernier peut nous donner des détails précieux quant à notre ennemi. Après quelques explication de kallicé il accepta la chose avec assez de philosophie.

il restèrent en lien plusieurs minutes, et en extirpèrent plusieurs éléments : Cush durant son voyage avait vu des prêtre décharnés, pourrissant, qui guidait des mortels en procession vers un temple. Un grand prêtre incantait, quand une énorme entité surgit d’on ne sait trop où. Cet être rayonnait d’une energie qui dépassait l’entendement... *soupir* plus j’en apprend sur l’Égypte plus je ressent cette fatalité dont naguère je me raillait, heureusement que tu est là près de moi, ma bien aimée...

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...des prêtres décharnés, pourrissant...

Revenus à eux, kallicé m’expliqua tout, à noter qu’elle avait réussit au travers des souvenirs de Cush, à utiliser son auspex et retenir quelques bribes de cette même incantation.

Aoyuntaï, Metera, vinrent à notre rencontre nous présenter une certaine

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...et ses cheveux étaient comme des flammes !

Magdalene, ou Madalene, tu sais que je n’ai jamais le chic pour retenir les noms étrangers, sauf ceux qui valent cher. Oui oui, donc cette femme, une immortelle comme nous était venu de gaule jusqu’ici pour trouver son Sire. Elle était assez élancé, et ses cheveux étaient comme des flammes ! tant et si bien, que lors de sa première apparition, dans ma vision périphérique, j’eu presque le réflexe de chercher un échappatoire.
Elle disait qu’elle était danseuse, et avait apparemment montré ses talents à Jastur.

En mêlant la discussion, Aoyuntaï émit l’idée que son philosophe de professeur - car oui ma douce il suivait des cours de philosophie pour s’ouvrir l’esprit - en saurait peut être plus, un mekhet ! Kallicé m’indiqua alors que c’était son père !
J’en restait bouche bée : cette petite ingénue, continuait de vivre à coté de coïncidences sans nom, les prenant pour de simple banalités, décidément cette façon de voir les choses était amusante, oui amusante.

Nous nous dirigeâmes de concert, vers l’amphithéâtre ou le philosophe Mephis, puisque tel était son nom, devisait, tranquillement entre les platanes, du bien et du mal, du pourquoi du comment, et il me faisait l’effet d’un ratatiné intellectuel, qui passerait l’éternité à regarder les choses sans s’impliquer, la suite me dira que je n’étais pas loin.

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il devisait , tranquillement ...

Alors que nous arrivâmes et qu’il congédiait ses derniers disciples, il nous nomma, je fus très étonné qu’il ai eu vent de mon temporaire statut de Prince, et sans se tromper il eu pour chacun d’entre nous un petit mot, quant à Kallicé elle était devenue aussi froide que du marbre, écourtant ses réponses au minimum.
Les présentations faîtes nous allâmes droit au but : Que ce passait t il en Egypte ? apparemment le pays était en proie au chaos et ses prêtres qui n’était pas des immortels à proprement parler comme nous, essayait de faire venir des entités d’un autre monde... j’en restait béat. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde restait donc là à Babylone et passait son temps à fourbir leur prochain coups bas alors que le monde connu semblait en passe de basculer dans le chaos.

Sans le sire de Cush, sans Sacha, ou même sans Méphis devant mes yeux, qu’elles étaient les chances de l’emporter ? pourquoi tout nos ainés baissaient il les bras ? Je Jure Ma Dame que je deviendrai ton bras vengeur ... mais pour cela il faut un plan... et je n’en dispose pas. A part de trouver sacha, ou la racine de ma lignée.

Cush et Aoyuntaï eurent d’autres questions plus terre à terre sur notamment des bandits des bas fonds, qui organisaient des combats de gladiateurs ... et sans le temps de dire ouf, je me retrouvais les accompagnant pour aller voir leur chef, Khalid.

En arrivant aux abords de l’arène improvisée, je ressentait l’odeur de sang... les cris de la foule mortelle assemblée, entassée devrais je dire sur les pourtours, était un spectacle saisissant.

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Il y avait un dénommé Krull d’une puissance difficilement concevable pour un simple humain. Il se faisait à chacune de ses victoires, un casque avec le crâne de son adversaire, quelle brute, aucune finesse dans son style de combat... j’observais tandis que les paris allait bon train. Du coin de l’oeil je voyais cush discuter avec des gardes noirs j’espérai qu’il ne les provoque pas inutilement, au bout d’un moment ceux ci lui désignèrent une porte massive et bien gardée.

tout portait à croire que le gangrel s’était fait entendre et qu’on allait pouvoir parlementer avec Khalid...

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