la guilde d’Altaride

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"LE DIT DE CUSH"

07-Dissensions

le Sarcophage de Khalid

jeudi 2 septembre 2010, par Eric Collins

Les gardes nubiens nous ont conduit auprès de celui qui veillait sur les affaires de la coterie de Khalid : l’ami de Aoyuntaï, Hiyèl, le Nosferatu au visage de rat.
Khalid, lui, semble être en torpeur dans un sarcophage au cœur d’un dédale de couloirs sous le palais en construction. Cet égyptien a mis en place une belle organisation, qui tire son sang des spectateurs venant aux combats qui rapportent beaucoup d’argent. De plus, le Prince Jastur les laisse tranquille, et eux ne se mêlent guère aux affaires de la Cité. D’ailleurs, aucun membre de leur groupe ne peut faire partie d’une quelconque Ligue. Ils sont unis.
Pas comme nous. Si tant est-il que ce « nous » existe.

Si ma Liberté s’arrête où commence celle des Autres, comme me l’a appris Mephis, le Nous s’arrête où commence le désir du Je. C’est la Coterie de la Cachotterie, chacun avançant sur ses propres projets, ne dévoilant que ce qui ne lui coûte rien, et tentant de conserver des secrets jusqu’à ce qu’il soit obligé de les dévoiler.
Ayant appris que les hommes de Khalid étaient sur le point de lancer une chasse contre Météra, nous lui avons dit de cesser ces attaques dans le quartier, en paiement de quoi on nous a indiqué de chercher auprès de Khorèn pour avoir des informations sur les bandits chez qui j’ai trouvé le vase de libations.

Iris a convoqué par la pensée ledit Khorèn, et l’a subjugué, tant et si bien qu’il a accouru nous dévoiler les détournements de fonds et ses autres méfaits de Mékhet, et a dit comment trouver son Infant, Falazar, le chef des voleurs.
Nous verrons bien qui fait quoi suite à ces informations, et si, par hasard, quelqu’un fait quelque chose de concert avec les autres, où si ce ne sera qu’une envolée de moineaux s’éparpillant à la recherche de leurs propres graines.
Pour ma part, je vais aller à la bibliothèque, chercher quelqu’un qui puisse me lire les tablettes narrant l’épopée de Gilgamesh…